Pas un jour, pas une semaine, pas une heure, pas une minute de plus ! « Unité de bas en haut et de haut en bas pour l’abrogation de la loi “Dussopt”»,

«À Paris, à Nanterre, au Havre, à Saint-Pierre des Corps, à Nantes, à Montpellier, Rennes,…, aux quatre coins du pays, les travailleurs de la fonction publique territoriale se dressent avec leurs syndicats contre la mise en œuvre de la loi de transformation de la fonction publique, dite loi Dussopt, pour empêcher toute augmentation du temps de travail et le vol de jours de congés. La loi Dussopt, loi du gouvernement Macron, comme beaucoup d’autres, ne peut s’appliquer sans la complicité active, comme à Rennes des municipalités dirigées par l’union de la gauche.

Ces milliers d’agents territoriaux se mobilisent avec leurs syndicats.

A Rennes, Plusieurs centaines de fonctionnaires territoriaux avec leurs syndicats CGT, FO et SUD se sont rassemblés sur le parvis de Rennes Métropole le jeudi 20 mai. Le rassemblement initialement prévu place de la Mairie a été interdit par la préfecture !!! « Interdire aux employés de la ville de se rassembler place de la Mairie c’est indigne » dira une représentante syndicale.

Tous les services sont présents des bibliothèques aux services techniques en passant par les écoles, de nombreuses cantines et crèches sont fermées. « Ce ne sont pas les grévistes, comme le dit la mairie qui remettent en cause le service public, ce sont les politiques depuis des décennies »

Au cours du rassemblement à Rennes un des orateurs a dit “c’est par l’action qu’on les fera plier “. Il a raison.

Cette mobilisation démontre la détermination des agents territoriaux à combattre l’allongement du temps de travail et le vol de jours de congés.

Ils sont placés face à un choix :
* Soit estimer ne pas pouvoir gagner, et alors il faut négocier le moindre mal, perdre le moins possible…
* Soit estimer qu’il faut tout faire pour imposer la préservation de TOUS les jours de congés, de TOUS les acquis.

Mais alors, il faut se donner le moyen de gagner. Le moyen, il y en a un seul : c’est la grève, la grève pour gagner, la grève jusqu’à satisfaction, la grève générale de tous agents, dans tout le pays, s’il le faut !

«L’unité à tous les niveaux est la clé du succès ! »

Cela implique l’unité, l’unité des agents, l’unité des organisations syndicales, sur un même mot d’ordre.

Une chose est sûre, que se constitue le bloc uni de tous les agents avec l’ensemble des syndicats et des fédérations, qu’ils déferlent tous ensemble comme une seule vague, et alors le gouvernement n’aurait pas d’autre choix que de reculer !

Et l’exigence commune qui se fait entendre pourra être satisfaite: l’abrogation de la loi Dussopt !

5 juin, à Paris, le POID organise une manifestation à Paris,
* Une urgence : rompre avec la politique de Macron ! Rompre avec la Vème République !! * Confiscation des 560 milliards versés aux capitalistes !
* Unité pour l’abrogation de la loi Dussopt, pour la défense du statut, la titularisation des

emplois précaires et contre l’augmentation du temps de travail !

Fédération d’Ille et Vilaine du POID Adresse mail : 35poid@gmail.com http://poid-35.fr/

communiqué NON 1607h territoriaux

1607h Les agents municipaux n’en veulent pas !

 Ce samedi 29 mai, les portes d’entrée au Thabor le grand parc du centre ville, sont fermées par les agents municipaux et leur syndicats  CGT, FO, SUD, UGICT CGT, UNSA ( à l’exception de la CFDT donc) . Les drapeaux syndicaux ont été fixés sur les grilles.

A l’entrée principale un piquet d’une vingtaine d’employés  est là et distribue un tract à la population : « Rennes la Honte ! Savez vous comment nos élus traitent les agents en première ligne face au COVID ? »

Ça tombe bien l’élu de permanence, Cyrille Morel (Génération s) est venu discuter, visiblement sa préoccupation c’est de faire lever le piquet « il va y avoir 14 mariages cet après midi et il y en aura  certainement qui voudront faire des photos au Thabor, vous y serez confronté », « je comprend vos revendications mais ce n’est pas le sujet »

Une responsable syndicale CGT lui rappelle qu’en 1999 il avait fallait occuper l’hôtel de ville pour obtenir satisfaction », elle ajoute « à l’époque le maire Edmond Hervé nous recevait encore !! »

C’est un bon résumé de la situation dénoncée par les syndicats. « Ou sont les élus ? on a à faire à des DRH «  , « on nous prend tous nos acquis », « en ce moment je suis au centre de vaccination, une collègue a fait deux malaise » , un autre insiste sur le mal être dans les services. Une autre « c’est une municipalité de gauche et ils font la politique de Macron « 

Le tract intersyndical parle de « régression sociale sans précédent »

On aurait peut être dû commencer plus tôt dit la camarade de la CGT, une chose est sure les salarié(e)s présent(e)s sont déterminés à défendre leurs jours de congés et repos compensateurs du week-end end.

Larbi Benchiha, algérien vivant à Rennes, rencontré dans les manifestations de soutien au peuple palestinien

Il nous raconte comment son expérience professionnelle l’a amené à saisir une caméra pour montrer les injustices de la société et les combattre.

Nous lui donnons la parole.

 

J’ai travaillé pendant six ans comme éducateur social auprès de jeunes en rupture scolaire et social dans un quartier catalogué de « défavorisé » à Rennes. C’est cette expérience professionnelle qui m’a fait prendre conscience du dysfonctionnement de la société et surtout des limites du travail social. Ce n’est pas en mettant des éducateurs qu’on résout les problèmes sociaux, la pauvreté, l’exclusion sociale, l’échec scolaire etc. Pour cela, il faudrait carrément changé de paradigme. Dire que dans une ville il y a des quartiers favorisés et d’autres qui ne le sont pas, c’est déjà une anomalie sociétale, pour ce faire, ne faudrait-il pas commencer par réfléchir à la notion de justice sociale ?

Bref, une véritable intégration doit être la conséquence d’une réelle volonté politique. Voilà, brièvement, les raisons, il y en a d’autres, qui furent le déclic de mon engagement dans la voie du documentaire social.

 

Raconter la société n’est plus une option pour moi, cela devient une nécessité. J’ai décidé de quitter mon le métier d’éducateur pour une formation à l’école des métiers de l’image les des Gobelins, puis un cycle complémentaire à l’INA (Institut National de l’Audiovisuel). A l’issue de ces formations, je suis revenu à Rennes. J’ai travaillé pigiste pour plusieurs télévisions. Puis, a surgit un évènement fondateur pour moi, j’ai rencontré le cinéaste breton René Vautier, le un « cinéaste combattant » pour qui j’ai travaillé comme chef opérateur.  Cette rencontre a été déterminante dans ma vie professionnelle et dans ma pensée en tant que cinéaste documentariste. L’idée d’un cinéma engagé s’est confirmée. Faire du cinéma documentaire m’est apparu comme une possibilité de dire la société.  Incrédule, je savais que le cinéma ne changera pas la face du monde, au mieux, apporte le désir de mieux vivre et le rêve d’un monde juste. Pour une transformation radicale de l’ordre des choses, seule une conscience citoyenne est en mesure de réaliser un tel projet de société.

 

D’éducateur de rue à caméraman de rue

Après la formation, caméra à l’épaule, je me suis souvent baladé dans les rues de Rennes. C’est comme cela que j’ai rencontré un groupe de jeunes qui vivait sous un porche. A Rennes, on les appelé « la bande des chiens ». Je leur rendais visite très souvent, toujours avec ma caméra, même si je ne filme pas. Ce seront ces jeunes qui un jour, m’ont demandé de les filmer. Je n’attendais que ça pour appuyer sur le bouton start. Six  mois plus tard, en 1997, naît mon premier documentaire « Home d’infortune », fruit d’une longue immersion dans le monde de la rue. Lorsque j’ai réalisé ce film, j’avais le sentiment de comprendre un peu mieux l’univers des laissés pour compte. J’allais régulièrement manger avec eux au restaurant social « Le Fourneau ». C’est là que j’ai commencé à échanger avec Yannick, la cinquantaine, mais paraissait nettement plus. Sans doute, les stigmates de la rue… J’ai vite senti qu’il y avait, là, un film à faire avec lui. Pour moi, un film, c’est avant tout le fruit d’une rencontre. Yannick habite alors dans un abri au pied d’un immeuble. Un soir, avec ma camera chargée d’un cassette de 30mn, j’ai poussé la porte de son squat. D’emblée, Yannick, c’est son prénom, m’a dit tu viens pour me filmer ? Sans attendre ma réponse, il a rajouté, tu aurais dû me prévenir, je me serais fait une beauté. Ce soir-là j’ai filmé Yannick, one shot pendant les 30mn. J’en ai sorti un film de 30mn : « La vie sans toit ».

 

A celui-ci succède « Home squat, le wagon des punks » qui conclura la trilogie consacrée aux gens de la rue. Encore une fois, c’est le souci de la rencontre qui m’amène à réaliser ce film avec ce groupe de jeunes qui s’était installé au port du Légué à Saint-Brieuc. Ils avaient construit des barrières autour d’un wagon désaffecté. Je savais qu’il y avait une vie à l’intérieur de cet espace. Comme pour mes films précédents, j’ai pris mon temps. C’était une micro-société aux abords de laquelle je passais régulièrement, jusqu’au jour où j’ai poussé la porte. Les habitants ne m’ont jamais demandé de justifier ma présence. C’était un lieu d’une liberté incroyable. En leur proposant de projeter mes films documentaires, ils ont pu découvrir ma pratique cinématographique, puis, des liens se sont tissés et j’ai filmé leur quotidien sur une année entière.

 

Rendre lisible des enjeux de société

J’aime le cinéma qui porte les voix publiques, qui est accessible à tous. L’enjeu pour moi est de faire des films que la société puisse s’en approprier, que le film s’affranchit de son auteur et devient autonome, accède au statut d’objet d’utilité sociale.

 

Le cinéma documentaire c’est la nécessité d’apprendre pour comprendre et le plaisir de voir pour s’émouvoir…

Ce qui est fondamental, c’est de donner à voir et à comprendre des histoires de vie. On peut passer devant les choses, les voir au quotidien, sans les comprendre. Par le cinéma documentaire, on peut donner à voir et à entendre une problématique et la rendre partageable, voire empathique. Ainsi, on peut s’approprier les problématiques qui nous concernent tous, puisque nous interagissons au sein d’un seul et même espace collectif. Je travaille souvent avec des gens qui vivent à la lisière de la société, des règlementations, ou d’un mode culturel alternatif. L’enjeu est de casser cette lisière et de la rendre poreuse pour que les gens puissent imaginer une circulation entre leurs différents mondes sociaux.

 

Il s’agit de se comprendre, pas juste de se regarder. Il faut créer des rapports, des intérêts communs, même s’ils sont différents, car là où il n’y a pas d’échanges, c’est le repli qui prend la relève. Quand je filme, c’est pour propose de regarder là où, habituellement, le regard se détourne. C’est dans ce souci de rendre lisible qu’un jour, au détour d’une rencontre, je me suis intéressé à l’histoire des essais nucléaires et à leur impact sur les populations et leurs environnements.

 

Le documentaire, une voie pour aller plus loin

J’ai commencé la trilogie sur les essais nucléaires en 2008 avec le film « Vent de sable, le Sahara des essais nucléaires ». Pendant le tournage, j’ai appris que la France avait continué ses essais jusqu’en 1966 en Algérie alors que le pays était indépendant depuis quatre ans. Il me semblait alors indispensable de continuer à explorer ce qui était caché. C’est comme cela qu’est né le film « L’Algérie, De Gaulle et la bombe » en 2010. Je ne pouvais pas laisser cette histoire dans l’oubli. 

Pour aller plus loin encore, en 2016, j’ai réalisé le troisième film de la trilogie : « Bons baisers de Morura ». Il s’agit de montrer la logique nucléariste militaro-industrielle. Raconter les conséquences des radiations sur le long terme, sur plusieurs générations. Cela nous concerne tous. En France, on ne parle pas de ces sujets ! Alors que dès les années 1960, le biologiste Jean Rostand affirmait que le nucléaire altérait les génomes ! Nous le savions. Les essais ont eu lieu, loin des pays commanditaires, mais dans des zones peuplées.

 

L’histoire des essais nucléaires est un héritage sans fin.

La trilogie n’a pas suffit à clore cette histoire, j’ai découvert que dès 1945, Joliot-Curie Frédéric a été nommé à la tête du CEA et aussitôt inaugure l’institut Français du Radium. Voilà ce qu’il a dit à l’assistance : « Si je pouvais, je lancerai sur la France 2000 prospecteurs d’uranium ! Ils balaieraient systématiquement notre sol au compteur Geiger du Pas de calais aux Pyrénées. »

Entre 1948 et 2001, 250 mines d’uranium ont été exploitées pour fournir l’uranium, un combustible nécessaire au programme nucléaire. Ainsi est né mon quatrième film « Bretagne radieuse » qui retrace cette histoire et surtout le scandale de la contamination des anciennes mines d’uranium.

Actuellement, je travaille sur un nouveau film, je suis seulement en phase d’écriture, mais je sais que ce film s’adosserait à une mission scientifique dans le but de réaliser une enquête radiologique sur les anciens sites nucléaires sahariens.

 

VENT DE SABLE :

https://vimeo.com/105111755

Mot de passe : nucléaire

 

L’Algérie, De Gaulle et la bombe

https://vimeo.com/174206050

mot de passe : DEGAULLE

 

Bons Baisers de Moruroa

https://vimeo.com/230926871

Mot de passe :  Moruroa

GREVE DES TERRITORIAUX A L’APPEL DE L’INTERSYNDICALE CGT, FO, SUD CE N’EST QU’UN DEBUT!

Plusieurs centaines de fonctionnaires territoriaux se sont rassemblés sur le parvis de Rennes Métropole le jeudi 20 mai. Le rassemblement initialement prévu place de la Mairie a été interdit par la préfecture !!! « interdire aux employés de la ville de se rassembler place de la Mairie c’est indigne » dira l’oratrice de la CGT.

Tous les services sont présents des bibliothèques aux service techniques en passant par les écoles, de nombreuses cantines et crèches sont fermées. « ce ne sont pas les grévistes, comme le dit la mairie qui remettent en cause le service public, ce sont les politiques depuis des décennies »

Le rassemblement est appelé par une intersyndicale CGT, FO et SUD, l’orateur de SUD insiste sur l’unité. « des délégués SUD ont été convoqués par la direction pour qu’ils se retirent de l’intersyndicale, la manœuvre a échoué, nous sommes dans l’intersyndicale et nous y resteront » « Les salariés du département ont obtenu 350€ de compensation, nous aussi devons avoir cette compensation ».

Le mot d’ordre c’est le retrait des 3,5 jours de congés, mais insiste un employé de la bibliothèque des champs libres pour nous c’est beaucoup plus , nous perdons les repos compensateur du samedi et du dimanche, ça peut faire 10 jours de repos en moins!!!!Cela explique que les bibliothèques sont en pointe dans la bataille, déjà en grève le 15 mai. En fait plus on travaille le week-end et plus on perd.

Une employée des crèches dénonce la confusion des mesures, il y a déjà 3 horaires différents et ils veulent allonger le temps de travail à 37h45 en nous donnant des RTT « mais les RTT on ne peut pas les poser, à 18h on peut nous annuler la RTT du lendemain !! »

L’oratrice de la CGT a calculé « que c’est 3,5jours qui nous sont volés ça fait 90 emplois qui ne seront pas créés» Elle conteste que la municipalité soit dans l’obligation d’appliquer la loi. « la libre administration des communes est dans la constitution, certaines municipalités PCF en région parisienne n’appliquent pas la suppression des 3,5 jours ». Elle dénonce le fait que les mesures compensatrices pour les 9 métiers pénibles sont distribuées arbitrairement pour nous diviser « pourquoi 30 minutes hebdomadaires pour les EPAHDet 15 pour les fossoyeurs ? »

Elle annonce que mardi prochain l’intersyndicale sera reçue à la mairie « on ira et on restera s’il le faut »

Pour FO l’orateur confirme que l’intersyndicale demande une compensation complète « jusqu’à aujourd’hui aucune négociation n’a été possible, il est hors de question d’accepter des miettes » Il dénonce l’attitude de la CFDT qui en plus s’est permis de voter l’amputation des œuvres sociales de 200 000 euros au profit des associations. « C’est au Conseil Municipal de voter les subventions sur son budget pas sur celui des salariés. » Il annonce que « l’intersyndicale se joindra à la

manifestation des chauffeurs de bus de Keolis samedi 22 à 10h plaine de Baud » . « CA ne fait que commencer c’est l’action qui les fera plier »

 

 

 

Entretien avec Loïc et Franck, délégués CGT chez Keolis Armor

Présentez-nous Keolis Armor

PREPARATION DE LA GREVE.

Loïc et Franck On est 485 salariés répartis sur 6 dépôts (certains sont de simples parkings) sur le département d’Ille et Vilaine. Il y a peu nous étions plus de 500 mais une soixantaine d’entre nous ont été transférés chez Transdev avec des pertes de salaires allant de 200 à 270 euros par mois…. Keolis Armor travaille en délégation de service public pour la Région Bretagne et en sous traitance pour Keolis pour les transports de voyageurs sur Rennes Métropole, sur les lignes qui vont de Rennes vers la périphérie.

Par rapport à Keolis on a une convention collective (routier/voyageur) nettement moins avantageuse.

Vous êtes en période de NAO (négociations salariales) comment cela se passe-t-il ?

Loïc et Franck Nous sommes 3 syndicats sur l’entreprise CGT, FO et CFDT. On travaille ensemble pour ces négociations. Aucun syndicat n’est représenté sur tous les dépôts. Avec l’union c’est mieux on touche tous les salariés. La première réunion a été totalement négative, la direction nous a proposé une enveloppe de 50000€ pour tout le monde ça fait environ 103€ par salarié. On se moque de nous.

Quelles sont vos revendications ?

Loïc et Franck On demande une augmentation des salaires de 1,3%, on veut une prime Macron de 250€ l’augmentation du ticket restaurant de 6,5 à 9€, la majoration des heures de nuit et de dimanche à 70% actuellement c’est 60 et 65%. Pour les chauffeurs occasionnels on demande que leur temps de travail soit payé en cas d’annulation dans le délai de prévenance de 3 jours. On demande aussi que ceux qui font du transport scolaire bénéficie de 25 minutes pour le nettoyage du car comme c’est le cas pour le transport passager. On demande également que notre repos journalier soit de 11 h consécutives et l’amplitude de la journée de 12h maxi alors qu’ils sont de 10h et de 13h pour le moment et on demande enfin que le passage de l’effectif en dessous du seuil de 500 ne s’accompagne pas d’une baisse du nombre d’heures pour les élus et de la suppression des 20h mensuelles pour les représentants syndicaux.

Et donc….

Loïc et Franck Nous avons tous en mémoire la grève il y a deux ans. 80% des salariés avaient fait grève à l’appel des 3 syndicats. On avait donné la consigne de laisser les bus ou ils étaient au départ de la grève. La direction avait été obligée de passer de 0,5 à 1 ,8 d’augmentation. Cette année on les a prévenus, si elle reste sur ses positions à la 2ème réunion il y aura grève. On a fait une information aux salariés. Comme nous sommes en délégation de service public nous devons notifier la grève 15 jours avant et confirmer par un préavis 5 jours avant. Tout est prêt, la balle est dans le camp de la direction.

 

Des milliers ont manifesté ce 15 mai à Paris

Sur mandat du bureau national du Parti ouvrier indépendant démocratique, j’ai conduit une délégation à la manifestation « interdite » par Macron et Darmanin en soutien au peuple palestinien ce samedi 15 mai à Paris dans l’après-midi.

Nous y avons vu plusieurs cortèges coupés les uns des autres par le dispositif policier, composés majoritairement de jeunes manifestants venus pacifiquement exprimer leur colère contre le sort réservé au peuple palestinien.

Nous avons entendu leurs mots d’ordre : « Palestine libre ! », « Israël assassin, Macron complice ! », ou encore « Israël casse-toi, Gaza n’est pas à toi ! »

Autant de mots d’ordre dépourvus de haine raciste ou antisémite.
Autant de mots d’ordre qui ne font qu’exprimer la réalité telle que la vivent des millions de palestiniens.
Autant de mots d’ordre que partagent, ceux qui, de par le monde, soutiennent le combat pour la justice, l’égalité et pour les droits de tous les peuples à disposer d’eux-mêmes.

Où étaient les provocations à la haine dans ces manifestations ? Nulle part.

Où étaient les risques de violence ? Nulle part, hormis dans le dispositif policier chargeant ces tout jeunes manifestants pacifiques et usant de gaz lacrymogène à leur encontre.

C’est bien pour des raisons politiques que Macron et Darmanin ont voulu interdire ces manifestations.

Chacun le comprend : si les « grands partis » et les « grandes organisations » se réclamant du mouvement ouvrier démocratique avaient pris leurs responsabilités ce 15 mai, c’est par dizaines de milliers et davantage que les manifestants auraient répondu à leur appel.

Il reste que des milliers de jeunes (et quelques organisations dont le POID) ont pacifiquement mis en échec cette nouvelle tentative du gouvernement d’étouffer les libertés.

  • Arrêt immédiat de la répression contre les Palestiniens !

  • Halte aux bombardements contre Gaza !

  • Arrêt des expulsions à Cheikh Jarrah !

  • Liberté pour le peuple palestinien !

  • Droit au retour pour tous les réfugiés ! Daniel Gluckstein, secrétaire national du POID

POID 67 avenue Faidherbe 93 100 Montreuil poidemocratique@orange.fr

Montreuil, le 15 mai 2021, 16h30

POID 15 mai 2021

Non à la privatisation de l’EHpad de Bourg des Comptes ! Soutien à la grève des salariées !

Le POID apporte son soutien aux salariées de l’EHPAD de Bourg des Comptes et à leurs organisations syndicales, qui vont faire grève à nouveau mardi 11 mai pour défendre leur statut, leurs conditions de travail et la qualité de la prise en charge des résidents.

Les salariées de l’EHPAD « les Rondines » à Bourg des Comptes doivent en effet affronter depuis plusieurs mois, une opération visant à privatiser l’EHPAD qui est un EHPAD communal. Cette opération est menée conjointement par la majorité municipale, l’Agence Régionale de Santé et la majorité PS-PC du Conseil Départemental.

La privatisation des services publics, c’est la politique de Macron, donc de l’ARS. Mais force est de constater que cette politique est relayée par la majorité du Conseil Départemental en la personne de la vice-présidente chargée des solidarités et de tous les élus qui se taisent sur cette honteuse tentative de privatisation.

La situation pandémique, le nombre grandissant de personnes âgées dépendantes nécessitent de développer le service public de l’accueil des personnes âgées. Tout le monde souligne la difficulté de recruter des personnels qualifiés dans ce secteur aux conditions de travail reconnues difficiles. Tout le monde souligne le retard de la France au niveau du « ratio »de personnel soignant par résident, par rapport à des pays comparables.

Comment comprendre dès lors cet acharnement à vouloir privatiser cet EHPAD, alors qu’on sait que la privatisation s’accompagnera inévitablement d’une recherche de rentabilité accrue au détriment des effectifs et conditions de travail et des résidents.

Plus que jamais l’heure est à l’union de la population, de toutes celles et ceux qui sont attachés aux services publics, avec les salariées et leurs organisations syndicales pour bloquer définitivement cette tentative de privatisation.

Fédération d’Ille et Vilaine du POID Adresse mail : 35poid@gmail.com http://poid-35.fr/

communiqué ehpad bourg des comptes 7 mai 2021

Grève et manifestation pour défendre l’EHPAD communal de Bourg des Comptes contre la privatisation

 

Fait sans précédent, près d’une centaine de manifestants ont parcouru les rues de Bourg des Comptes, commune de 3200 habitants au sud de Rennes, le mardi 11 mai. Partant de l’EPAHD les Rondines pour rejoindre la mairie ou le maire recevait une délégation des salariées de l’EPADH.

Derrière les salariées de l’EPADH, massivement en grève (la totalité des titulaires) il y avait la population mobilisée par le comité de soutien et des délégations syndicales CGT, FO, FSU et SUD.

Les mots d’ordres des manifestants sont sans ambiguïté : « la privatisation il n’en est pas question », « non à la privatisation de l’EPAHD les Rondines »

La tentative de privatisation est menée de concert par l’ARS, le Conseil départemental (union de la gauche) et le maire de la commune.

Dans le rassemblement un retraité CGT dira « il y a des vagues de départs des directeurs d’EPADH qui doivent sans arrêt répondre aux injonctions de l’ARS pour réduire les dépenses

Paroles de grévistes et de manifestantes :

« On continue la bataille, notre décision est prise, le maire a dit qu’il avait des pistes mais nous on veut garder l’EPAHD tel qu’il est »

« L’ARS et le département sont venus en voiture avec chauffeur, nous demander si nous avions des questions à poser, mais nous on ne fera pas de demande de détachement, on est toutes d’accord »

« On change de directrice tous les ans, la directrice actuelle vient d’annoncer qu’elle s’en va, elle était monopolisée par la privatisation »

« Aujourd’hui c’est l’EPAHD, demain la cantine scolaire, déjà l’entretien des jardins est sous-traité » « Le service public c’est l’ADN de la commune »
« C’est une maison chaleureuse, on veut garder ça »

Les manifestants ont trouvé la petite salle derrière la mairie où avait lieu la rencontre entre le maire et la délégation. Sortant de la salle à la demande des manifestants, le maire a dit que « puisque les salariées ne le voulaient pas, il n’y aurait pas de transfert à la fondation Partage et Vie, qu’il rechercherait en concertation avec les représentants des salariés une autre solution. »

Il ne s’est pas engagé à maintenir l’EHPAD public.