Stellantis La Janais ( ex PSA ) , débrayage au service logistique !

Vendredi 10 juin, une vingtaine de salariés du service logistique, rejoints par quelques salariés de la ligne de production, ont débrayé, appuyés par les élus CGT. En cause la désorganisation du flux de livraison des pièces (semi conducteurs et d’autres pièces importées…) qui créent des tensions sur les caristes pour alimenter les lignes de montages y compris des risques pour la sécurité. Cette situation est aggravée par un manque d’effectif et des cadences de productions infernales.

Les grèvistes demandent un renfort d’effectif, de travail dans des conditions correctes et aussi d’être respectés.

Réponse au questionnaire de la Commission Exécutive des préretraités et retraités Cgt 35

 

Le POID et ses candidats aux législatives se prononcent pour un gouvernement sans Macron, ni patrons qui prenne des mesures d’urgence en faveur de la majorité, c’est-à-dire le peuple travailleur et la jeunesse. Pour financer ces mesures d’urgence ce gouvernement n’hésitera pas à réquisitionner les milliards que le gouvernement a mis à disposition des banques et multinationales depuis mars 2020, c’est-à-dire pas moins de 607 milliards. Suite à un vote unanime à l’assemblée nationale le 19 mars 2020, un premier pactole de 343 milliards a été mis à la disposition des banques et multinationales sous forme de prêts garantis par l’état et de subventions directes.

Parmi ces mesures d’urgence, et en reprenant l’ordre de votre questionnaire, le POID et ses candidats se prononcent pour :

  1. 1)  L’indexation des pensions de retraite sur le salaire moyen (qui devra être fortement revalorisé ainsi que le SMIC et les minimas sociaux. Les revendications des confédérations syndicales nous paraissent être les bases sérieuses de ces revalorisations.

  2. 2)  Le rattrapage du pouvoir d’achat des retraités particulièrement attaqué depuis 2014, en coordination avec le rattrapage des salaires est une priorité de ce gouvernement pour lequel nous combattons.

  3. 3)  Le POID se prononce pour l’abrogation de la CSG, qui est un impôt, et pour le financement de l’Assurance Maladie par les cotisations sociales. L’augmentation des salaires, des pensions, les embauches massives nécessaires dans un grand nombre de secteurs ainsi que la fin des exonérations de cotisations patronales permettront de donner à la Sécurité Sociale et à ses différentes branches un financement à la hauteur des besoins de la population. Nous sommes pour un retour aux principes de la Sécurité Sociale telle qu’elle a été créée en 1945.

  4. 4)  Concernant le système hospitalier et particulièrement l’hôpital public (dans toutes ses composantes, donc également le secteur psychiatrique), il est dans un état grave de délabrement du fait des politiques menées par les gouvernements successifs de droites comme de gauche, en particulier depuis les ordonnances Juppé en 1995. Un plan d’urgence sera décidé immédiatement avec des embauches massives, des augmentations de salaires des personnels, un plan de formation des personnels nécessaires (dont la fin effective du numerus clausus pour les médecins) et la réouverture de tous les lits, services et hôpitaux fermés depuis plusieurs décennies. Ce plan comporte l’embauche immédiate d’au moins 100 000 personnels dont les 15000 qui ont été suspendus pour ne s’être pas vaccinés. Pour le CHU de Rennes, ce sont 500 emplois nécessaires immédiatement. Embauches immédiates également au CHGR en grande difficulté du fait du manque de lits et de personnels.

  5. 5)  La perte d’autonomie relève du secteur des soins et doit être pris en charge par la Sécurité Sociale, dont les moyens seront nettement améliorés (voir plus haut paragraphe sur le financement de l’Assurance Maladie). Le POID se prononce pour l’abrogation de la loi sur le financement tripartite des EHPAD qui a permis au secteur privé d’acquérir un grand nombre d’EHPAD, et d’enrichir les actionnaires avec les méthodes qu’on a vu à l’œuvre à ORPEA ou ailleurs (loi du gouvernement Jospin le 2 janvier 2002). L’Assurance Maladie doit prendre en charge la totalité des soins et de l’hébergement en EHPAD. Là aussi un recrutement et un plan de

Fédération d’Ille et Vilaine du POID Adresse mail : 35poid@gmail.com http://poid-35.fr/

formation massifs de personnels sont nécessaires. Il faut arriver rapidement au ratio d’un soignant (24h/24) pour un résident. Ce plan implique l’embauche de 100 000 salariés dans ce secteur dans un premier temps.

6) Pour les services publics, ils font l’objet d’attaques permanentes et déjà anciennes de la part des gouvernements successifs, quelle que soient leur couleur politique, dans le but d’offrir de nouveaux marchés aux multinationales en recherche de nouveaux profits. Les salariés et les usagers en sont les victimes, particulièrement les retraités et les précaires. Ces privatisations touchent l’ensemble des services publics gérés par l’Etat, les collectivités locales (commune, département, région) ainsi que les hôpitaux. Fermetures et privatisations (cession directe, délégation de service public…) se multiplient. Le POID se prononce pour la réouverture des services publics fermés ou privatisés, la renationalisation de la Poste et des Télécommunications, de la SNCF, d’EDF et GDF ainsi que le retour au monopole de ces services publics (la mise en concurrence a pour but de les couler). Le POID se prononce pour la réouverture des bureaux de poste fermés, des agences du Trésor Public, des antennes de la CPAM (comme à Villejean Rennes)

7) Le POID est favorable à un ministère qui intervienne sur les besoins des personnes âgées, notamment en impulsant la réflexion et les propositions sur ces questions dans tous les autres ministères.

Réponse du POID aux collectifs IO en soutien aux exilés

Réponse POID collectif IO soutien exilés Ille et Vilaine.doc

Le POID et ses candidats aux élections législatives de Juin 2022 répondent à l’Adresse du collectif inter-organisation de soutien aux exilé e s d’Ille et Vilaine

Le POID soutient le Comité ouvrier international (COI) qui organise à Paris, les 29 et 30 octobre 2022, une conférence mondiale contre la guerre et l’exploitation, pour l’Internationale ouvrière, précédée d’une conférence internationale de femmes travailleuses. » Des militants et organisations de plus de 50 pays préparent cette conférence mondiale.

Pour le POID la guerre et l’exploitation sont des fléaux inhérents au système capitaliste dont la crise se prolonge en semant guerre, chaos et pillages à travers la planète.

Les populations d’un grand nombre de pays, surtout ceux victimes des guerres et pillages impérialistes sont obligées de fuir leur pays dans les pires conditions pour essayer de survivre dans de moins mauvaises conditions. Le gouvernement français fait partie de ces gouvernements impérialistes qui sévissent sur plusieurs continents et porte une lourde responsabilité en ayant déclenché ou participé à des guerres impérialistes Afghanistan (gouvernement gauche plurielle Jospin), Lybie (gouvernement Sarkozy), Syrie, Mali (gouvernement Hollande). Le POID se prononce pour l’arrêt immédiat des interventions militaires françaises et le retrait des troupes françaises d’Afrique et du Moyen Orient.

Les gouvernements successifs ont mené une politique de discrimination et de répression contre les exilés et immigrés arrivés en France. Les gouvernements de droite et de gauche ont mené cette politique avec zèle : création des centres de rétention administrative (CRA) par le gouvernement Mitterrand (PS, PC, PRG) de 1981, lois anti-immigrés Sarkozy, non rétablissement intégral du droit du sol (loi Guigou 1998) après qu’il ait été supprimé par la droite (loi Méhaignerie 1993), lois Macron- Darmanin. Le POID se prononce pour l’abrogation de toutes ces lois discriminatoires et répressives envers les exilés et immigrés.

Le POID se prononce pour un gouvernement qui prenne des mesures d’urgence en faveur de l’ensemble de la population qui vit de son travail ainsi qu’en faveur de la jeunesse.

La réquisition des 607 milliards versés par le gouvernement (après un vote unanime à l’Assemblée Nationale le 19 mars 2020 d’un premier versement de 343 milliards) doit permettre de prendre des mesures d’urgence en faveur de la population, travailleurs (y compris chômeurs et retraités) et jeunes.

Embauche immédiate de 200 000 salariés dans les hôpitaux et EHPAD

Embauche de 100 000 enseignants dans l’Education Nationale pour dédoubler les classes, remplacer les personnels absents et accueillir l’ensemble des enfants d’âge scolaire quelle que soit leur origine.

Embauche massive dans le secteur social et médico-social et augmentation des places à la hauteur des besoins.

Blocage des prix

Augmentation des salaires et minima sociaux

Construction massive de logements à loyers modérés de qualité pour mettre fin à la spéculation qui sévit dans le secteur du logement. Cela inclut la construction des structures d’accueil pour les réfugiés

Ces mesures doivent bénéficier à l’ensemble de la population qui vit en France quelle que soit son origine en appliquant les principes d’égalité des droits et de non-discrimination.

Le POID et ses candidats aux élections législatives se battent pour un gouvernement au service du peuple travailleur qui prendra ces mesures d’urgence.

Notre système hospitalier s’effondre Il faut un plan d’urgence pour le sauver

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Tout le monde le sait. Notre système hospitalier est en train de s’effondrer. Le personnel n’en peut plus. Chaque jour la situation s’aggrave. L’été s’annonce catastrophique. C’est la conséquence du chaos organisé par le gouvernement dans nos hôpitaux. Des mesures d’urgence s’imposent. Tous les personnels se posent la question : comment les imposer ?

Il y a une force qui peut permettre de les arracher, ce sont les travailleurs avec leurs organisations. C’est la force de la classe ouvrière faisant valoir les intérêts de la population. Les hospitaliers se posent la question : comment avancer dans cette voie ?

Des organisations syndicales et plusieurs collectifs appellent à une journée d’action le 7 juin. Cet appel répond-il à la situation de chaos que le gouvernement entend aggraver, ce que la nouvelle ministre de la santé Brigitte Bourguignon appelle « sa feuille de route » ?

Depuis des mois et des mois, les hospitaliers se battent dans chaque hôpital pour le recrutement massif et contre les fermetures de lits et de services. Mais ils savent qu’on ne s’en sortira pas hôpital par hôpital, ni par des journées d’action.

Ne faut-il pas commencer par dire :

Il n’y a aucune fatalité à la crise, à la situation qui conduit à des morts programmées Les moyens existent

Il s’agit de choix politiques. Face à la catastrophe immédiate organisée par le gouvernement, n’est-il pas temps de construire une plateforme d’unité d’action ? Celle-ci ne devrait-elle pas formuler clairement que les moyens existent pour conjurer la catastrophe ?

  • Ouverture immédiate des portes des IFSI aux milliers d’aides-soignantes qui souhaitent devenir infirmières en les rémunérant à 100 % de leur salaire.

  • Recrutement immédiat de dizaines de milliers de bacheliers qui cherchent un emploi en leur versant un salaire attractif. Ces personnels fraichement recrutés travailleraient à mi-temps sous le contrôle des infirmières diplômées (allégeant ainsi leurs charges de travail) et bénéficieraient à mi-temps d’une formation dans les IFSI afin d’obtenir leur diplôme d’infirmier(e).

  • Ouverture massive de places dans les IFSI et réouverture de ceux qui ont été fermés.

  • Revalorisation des salaires de toutes les filières professionnelles de l’hôpital.

  • Recrutement de milliers de médecins étrangers qui ne peuvent exercer à cause d’un diplôme non reconnu et formation leur permettant d’acquérir en quelques mois les équivalences nécessaires.

  • Fin immédiate des quotas actuels d’entrée en deuxième année de médecine.

  • Pas touche au statut de la fonction publique hospitalière !

    Il faut en finir avec la situation de division qui existe tout particulièrement dans notre secteur depuis des années. Il faut que les fédérations se mettent d’accord sur un pacte d’unité d’action syndicale sur cette plate- forme, qu’elles la fassent valoir, qu’elles prennent l’initiative qu’exige la situation de mobilisation de dizaines de milliers de hospitaliers. Les hospitaliers répondraient massivement car ils sont déjà mobilisés depuis des mois. Les conditions seraient réunies pour faire reculer le gouvernement.

    Nous le répétons, les moyens existent. Il suffit de faire le choix de réquisitionner une petite partie des centaines de milliards que Macron a distribué aux patrons, les milliards utilisés pour les budgets de l’armée ; ou de réquisitionner les profits gigantesques du CAC 40 de plus de 140 milliards. Tout cela pose la nécessité d’un gouvernement sans Macron ni patrons, d’un gouvernement de rupture.

    Une chose est certaine : l’unité, la mobilisation des travailleurs et de leurs organisations sur leur propre terrain est la condition pour arracher les revendications. Le POID soumet ces propositions à la discussion des hospitaliers.

Hôpitaux: Tout le monde annonce une catastrophe pour l’été… …et pourtant l’empêcher serait possible !

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Chaque jour, la liste des services d’urgences « en crise » s’allonge.

Cent trente services d’urgences (environ un sur six) seraient déjà contraints, aujourd’hui, à une fermeture partielle ou totale. Combien cet été ?

Des médecins urgentistes alertent :

• « Il va y avoir des morts. Toutes les études montrent que plus les urgences sont embouteillées, plus on augmente la mortalité. On s’attend à avoir plus de 30 % de lits fermés pendant
les vacances » (Frédéric Adnet, chef du service des urgences de l’hôpital Avicenne,
en Seine-Saint-Denis).

• « Les urgences sont un symptôme de l’effondrement de l’hôpital public » (Matthieu Lacroix, médecin urgentiste à Orléans, dans le Loiret).

Mêmes les patrons des hôpitaux

(qui ont une certaine responsabilité dans cette situation)

tirent la sonnette d’alarme :

• « Le pire est à craindre pour cet été »
(Frédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France).

• « La situation est très sévère. Ce que disent les équipes dans les hôpitaux n’est pas surjoué » (Martin Hirsh, directeur général de l’AP-HP).

De toutes parts, on nous met en garde contre la catastrophe annoncée. Pourtant l’empêcher serait possible, l’empêcher est possible, mais cela exige de prendre les décisions qui s’imposent et qui passent par la rupture avec le système actuel, c’est-à-dire :

• L’embauche massive et immédiate de dizaines de milliers de personnels, avec un salaire attractif.

• La réouverture de tous les lits et services fermés permettant un véritable accès aux soins pour tous.

Désastre dans les services d’urgences, projet du » nouveau CHU, hôpitaux publics » à Rennes

Communiqué hôpital public nouveau CHU juin 2022

La position du POID

Chaque jour, la liste des services d’urgences « en crise » s’allonge. Cent trente services d’urgences (environ un sur six) seraient déjà contraints, aujourd’hui, à une fermeture partielle ou totale. L’Ille et Vilaine n’est pas épargnée : Vitré, Fougères, Redon, CHP St Grégoire. Combien touchés cet été ?

Des médecins urgentistes alertent : • « La situation est catastrophique. Je n’accuse pas les personnels, mais les pouvoirs publics qui veulent créer une situation de chaos pour fermer des structures (…). Nous allons avoir des décès inopinés et involontaires dans les structures. Cela va être renforcé par l’afflux massif de touristes dans des zones balnéaires où les hôpitaux ne fonctionnent plus, ou seulement avec des médecins intérimaires » (Patrick Pelloux, président du Syndicat des médecins urgentistes hospitaliers de France, Ouest France, 18 mai).

Combien de drames se dérouleront cet été qui, pourtant, pourraient être évités ? Brigitte Bourguignon, nouvelle ministre de la Santé déclare : « Ma feuille de route est claire, c’est celle du président. » La feuille de route de Macron, on la connait ! Fermeture de milliers de lits, même pendant l’épidémie de Covid, fermeture des services d’urgences dans tout le pays entraînant le tri des malades, la déprogrammation de nombreuses interventions… et l’épuisement des personnels.

Le projet « nouveau CHU » à Rennes s’inscrit dans cette politique. Ce projet c’est encore moins de lits, encore moins de soignants, toujours plus de privatisations.

Centré sur le tout ambulatoire, ce projet c’est l’industrialisation des soins, l’optimisation sans fin des rendements (services de soins standards de 30 lits pour augmenter encore la productivité du personnel).

Fermetures des lits pour diminuer la durée moyenne de séjour des patients. Le centre chirurgical où toutes les salles d’opération seront regroupées a pour objectif d’optimiser le temps d’occupation des salles, là aussi pour une productivité accrue.

C’est l’hôpital entreprise, objectif de tous les gouvernements qui se sont succédés depuis plusieurs dizaines d’années où il faut soigner toujours plus avec toujours moins. La fermeture de l’hôpital sud, avec ses conséquences pour le quartier Rennes sud et les communes du sud de Rennes, c’est la congestion accélérée du site de Pontchaillou avec l’arrivée des spécialités mères-enfants et des urgences pédiatriques sur le site.

C’est cet hôpital-usine que commencent à fuir de plus en plus de professionnels : médecins, infirmières, aides-soignantes qui aiment leur métier, mais constatent la dégradation insupportable de la qualité des soins et des conditions de travail. Leur départ se rajoute à la pénurie de personnel organisée depuis de nombreuses années.

Le nouveau CHU c’est déjà maintenant !

Ce projet, il est déjà à l’œuvre aujourd’hui quand la direction supprime méthodiquement des postes de soignants dans les services les uns après les autres : grève du personnel de neurologie de nuit récemment, mouvements des personnels de chirurgie digestive, du centre dentaire, des urgences à de nombreuses reprises etc. quand elle privatise le ménage dans les chambres des malades pour supprimer encore des postes.

Fédération d’Ille et Vilaine du POID Adresse mail : 35poid@gmail.com http://poid-35.fr/

Cet hôpital usine, contre lequel la population et les personnels se mobilisent et que le gouvernement veut imposer quand même, prenant prétexte de la situation catastrophique qu’il a créée lui-même pour accélérer ses réformes qui aggravent encore la situation. Cette politique des gouvernements successifs a toujours été appuyée par la maire de Rennes N. Appéré et la majorité municipale.

Au Centre Hospitalier Guillaume Régnier

La pandémie Covid a créé un afflux sans précédent de patients aux urgences psychiatriques. Ce sont surtout des jeunes, durement impactés par les confinements sanitaires (crises suicidaires, dépression, bouffée délirante).

Au CHGR, 20 % des lits ont été supprimés depuis 2010, soit au moins 150. Aujourd’hui, de nombreuses personnes nécessitant une hospitalisation se voient opposer un refus, faute de place à l’hôpital. A charge pour les urgences du CHU (déjà débordées !) d’assurer les prises en charges, en gardant parfois les patients durant plusieurs jours.

Dans le contexte social dégradé que l’on connait, le recours à l’hospitalisation en psychiatrie est parfois incontournable. Dans ce domaine, les temps d’écoute et d’accompagnement sont essentiels.

Les recours à l’isolement et à la contention des patients sont en hausse constante. Ces pratiques ne devraient plus avoir cours. Elles sont liées, entre autres, aux conditions de travail dégradées et au manque cruel de personnels dans les unités.

Et face aux besoins d’hospitalisation en psychiatrie, il faut faire de la place… Les malades sortent parfois trop tôt et risquent alors de rechuter… et revenir aux urgences !!!

Le POID demande la réouverture des lits supprimés, l’embauche de personnels à la hauteur des besoins et des moyens pour la psychiatrie.

Le POID se prononce pour :

L’embauche immédiate de 200 000 soignants pour les hôpitaux et les EHPAD, dont 500 pour le CHU de Rennes et 150 au CHGR.

L’ouverture et la réouverture des lits fermés depuis des dizaines d’années dans les hôpitaux publics (plus de 80 000 lits depuis l’année 2000 dont plusieurs centaines au CHU et au centre hospitalier Guillaume Régnier)

L’abrogation de l’ONDAM (enveloppe fermée des soins votée par l’Assemblée Nationale)

La réquisition pour répondre aux besoins de la population des 607 milliards versés depuis mars 2020 aux multinationales.

A Rennes :

Non à la fermeture de l’hôpital sud !
Non aux fermetures de lits en cours et prévues par le projet nouveau CHU ! Réouverture des lits fermés depuis plusieurs dizaines d’années au CHU et au CHGR ! Non à l’hôtel privé sur le terrain du CHU !

Voilà les mesures d’un gouvernement au service du peuple travailleur pour lequel combat le POID et qui seront présentées lors de la

Réunion Publique
Mercredi 8 juin au centre social Carrefour 18 à 18h30 7 rue d’Espagne à Rennes métro H Fréville