Réponse du POID aux collectifs IO en soutien aux exilés

Réponse POID collectif IO soutien exilés Ille et Vilaine.doc

Le POID et ses candidats aux élections législatives de Juin 2022 répondent à l’Adresse du collectif inter-organisation de soutien aux exilé e s d’Ille et Vilaine

Le POID soutient le Comité ouvrier international (COI) qui organise à Paris, les 29 et 30 octobre 2022, une conférence mondiale contre la guerre et l’exploitation, pour l’Internationale ouvrière, précédée d’une conférence internationale de femmes travailleuses. » Des militants et organisations de plus de 50 pays préparent cette conférence mondiale.

Pour le POID la guerre et l’exploitation sont des fléaux inhérents au système capitaliste dont la crise se prolonge en semant guerre, chaos et pillages à travers la planète.

Les populations d’un grand nombre de pays, surtout ceux victimes des guerres et pillages impérialistes sont obligées de fuir leur pays dans les pires conditions pour essayer de survivre dans de moins mauvaises conditions. Le gouvernement français fait partie de ces gouvernements impérialistes qui sévissent sur plusieurs continents et porte une lourde responsabilité en ayant déclenché ou participé à des guerres impérialistes Afghanistan (gouvernement gauche plurielle Jospin), Lybie (gouvernement Sarkozy), Syrie, Mali (gouvernement Hollande). Le POID se prononce pour l’arrêt immédiat des interventions militaires françaises et le retrait des troupes françaises d’Afrique et du Moyen Orient.

Les gouvernements successifs ont mené une politique de discrimination et de répression contre les exilés et immigrés arrivés en France. Les gouvernements de droite et de gauche ont mené cette politique avec zèle : création des centres de rétention administrative (CRA) par le gouvernement Mitterrand (PS, PC, PRG) de 1981, lois anti-immigrés Sarkozy, non rétablissement intégral du droit du sol (loi Guigou 1998) après qu’il ait été supprimé par la droite (loi Méhaignerie 1993), lois Macron- Darmanin. Le POID se prononce pour l’abrogation de toutes ces lois discriminatoires et répressives envers les exilés et immigrés.

Le POID se prononce pour un gouvernement qui prenne des mesures d’urgence en faveur de l’ensemble de la population qui vit de son travail ainsi qu’en faveur de la jeunesse.

La réquisition des 607 milliards versés par le gouvernement (après un vote unanime à l’Assemblée Nationale le 19 mars 2020 d’un premier versement de 343 milliards) doit permettre de prendre des mesures d’urgence en faveur de la population, travailleurs (y compris chômeurs et retraités) et jeunes.

Embauche immédiate de 200 000 salariés dans les hôpitaux et EHPAD

Embauche de 100 000 enseignants dans l’Education Nationale pour dédoubler les classes, remplacer les personnels absents et accueillir l’ensemble des enfants d’âge scolaire quelle que soit leur origine.

Embauche massive dans le secteur social et médico-social et augmentation des places à la hauteur des besoins.

Blocage des prix

Augmentation des salaires et minima sociaux

Construction massive de logements à loyers modérés de qualité pour mettre fin à la spéculation qui sévit dans le secteur du logement. Cela inclut la construction des structures d’accueil pour les réfugiés

Ces mesures doivent bénéficier à l’ensemble de la population qui vit en France quelle que soit son origine en appliquant les principes d’égalité des droits et de non-discrimination.

Le POID et ses candidats aux élections législatives se battent pour un gouvernement au service du peuple travailleur qui prendra ces mesures d’urgence.

Notre système hospitalier s’effondre Il faut un plan d’urgence pour le sauver

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Tout le monde le sait. Notre système hospitalier est en train de s’effondrer. Le personnel n’en peut plus. Chaque jour la situation s’aggrave. L’été s’annonce catastrophique. C’est la conséquence du chaos organisé par le gouvernement dans nos hôpitaux. Des mesures d’urgence s’imposent. Tous les personnels se posent la question : comment les imposer ?

Il y a une force qui peut permettre de les arracher, ce sont les travailleurs avec leurs organisations. C’est la force de la classe ouvrière faisant valoir les intérêts de la population. Les hospitaliers se posent la question : comment avancer dans cette voie ?

Des organisations syndicales et plusieurs collectifs appellent à une journée d’action le 7 juin. Cet appel répond-il à la situation de chaos que le gouvernement entend aggraver, ce que la nouvelle ministre de la santé Brigitte Bourguignon appelle « sa feuille de route » ?

Depuis des mois et des mois, les hospitaliers se battent dans chaque hôpital pour le recrutement massif et contre les fermetures de lits et de services. Mais ils savent qu’on ne s’en sortira pas hôpital par hôpital, ni par des journées d’action.

Ne faut-il pas commencer par dire :

Il n’y a aucune fatalité à la crise, à la situation qui conduit à des morts programmées Les moyens existent

Il s’agit de choix politiques. Face à la catastrophe immédiate organisée par le gouvernement, n’est-il pas temps de construire une plateforme d’unité d’action ? Celle-ci ne devrait-elle pas formuler clairement que les moyens existent pour conjurer la catastrophe ?

  • Ouverture immédiate des portes des IFSI aux milliers d’aides-soignantes qui souhaitent devenir infirmières en les rémunérant à 100 % de leur salaire.

  • Recrutement immédiat de dizaines de milliers de bacheliers qui cherchent un emploi en leur versant un salaire attractif. Ces personnels fraichement recrutés travailleraient à mi-temps sous le contrôle des infirmières diplômées (allégeant ainsi leurs charges de travail) et bénéficieraient à mi-temps d’une formation dans les IFSI afin d’obtenir leur diplôme d’infirmier(e).

  • Ouverture massive de places dans les IFSI et réouverture de ceux qui ont été fermés.

  • Revalorisation des salaires de toutes les filières professionnelles de l’hôpital.

  • Recrutement de milliers de médecins étrangers qui ne peuvent exercer à cause d’un diplôme non reconnu et formation leur permettant d’acquérir en quelques mois les équivalences nécessaires.

  • Fin immédiate des quotas actuels d’entrée en deuxième année de médecine.

  • Pas touche au statut de la fonction publique hospitalière !

    Il faut en finir avec la situation de division qui existe tout particulièrement dans notre secteur depuis des années. Il faut que les fédérations se mettent d’accord sur un pacte d’unité d’action syndicale sur cette plate- forme, qu’elles la fassent valoir, qu’elles prennent l’initiative qu’exige la situation de mobilisation de dizaines de milliers de hospitaliers. Les hospitaliers répondraient massivement car ils sont déjà mobilisés depuis des mois. Les conditions seraient réunies pour faire reculer le gouvernement.

    Nous le répétons, les moyens existent. Il suffit de faire le choix de réquisitionner une petite partie des centaines de milliards que Macron a distribué aux patrons, les milliards utilisés pour les budgets de l’armée ; ou de réquisitionner les profits gigantesques du CAC 40 de plus de 140 milliards. Tout cela pose la nécessité d’un gouvernement sans Macron ni patrons, d’un gouvernement de rupture.

    Une chose est certaine : l’unité, la mobilisation des travailleurs et de leurs organisations sur leur propre terrain est la condition pour arracher les revendications. Le POID soumet ces propositions à la discussion des hospitaliers.

Hôpitaux: Tout le monde annonce une catastrophe pour l’été… …et pourtant l’empêcher serait possible !

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Chaque jour, la liste des services d’urgences « en crise » s’allonge.

Cent trente services d’urgences (environ un sur six) seraient déjà contraints, aujourd’hui, à une fermeture partielle ou totale. Combien cet été ?

Des médecins urgentistes alertent :

• « Il va y avoir des morts. Toutes les études montrent que plus les urgences sont embouteillées, plus on augmente la mortalité. On s’attend à avoir plus de 30 % de lits fermés pendant
les vacances » (Frédéric Adnet, chef du service des urgences de l’hôpital Avicenne,
en Seine-Saint-Denis).

• « Les urgences sont un symptôme de l’effondrement de l’hôpital public » (Matthieu Lacroix, médecin urgentiste à Orléans, dans le Loiret).

Mêmes les patrons des hôpitaux

(qui ont une certaine responsabilité dans cette situation)

tirent la sonnette d’alarme :

• « Le pire est à craindre pour cet été »
(Frédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France).

• « La situation est très sévère. Ce que disent les équipes dans les hôpitaux n’est pas surjoué » (Martin Hirsh, directeur général de l’AP-HP).

De toutes parts, on nous met en garde contre la catastrophe annoncée. Pourtant l’empêcher serait possible, l’empêcher est possible, mais cela exige de prendre les décisions qui s’imposent et qui passent par la rupture avec le système actuel, c’est-à-dire :

• L’embauche massive et immédiate de dizaines de milliers de personnels, avec un salaire attractif.

• La réouverture de tous les lits et services fermés permettant un véritable accès aux soins pour tous.

Témoignages de personnels du CHU de Rennes.

 

Témoignage de Philippe,  syndicaliste du CHU Rennes

L’été s’est passé comme tu peux t’en douter. Davantage d’efforts sont demandés aux salariés puisqu’il faut s’auto-remplacer en cette saison déjà difficile, et si l’on ajoute les recrutements avant l’été qui n’étaient pas pourvus…C’est alors douloureux pour le Personnel.

L’administration invoquait aux O.S juste avant les départs en vacances d’été, qu’environ, 35 postes AS et autant de postes en IDE n’étaient pas pourvus. Mais des mutations sont pourtant refusées …Alors que doit-on comprendre dans ce double discours ?

Aujourd’hui, de nouvelles réorganisations de travail viennent se présenter aux instances de septembre, avec leurs flots incessants de recherches d’économies sur la masse salariale que l’on connaît trop bien. 

Les nouveaux plannings qui en découlent et donc, les cycles de travail  (Qui ne respectent pas la réglementation pour dépasser les 12 semaines maximum autorisées par la réglementation) sont encore plus contraints, car plus de possibilités pour les administrations, de faire autrement sans les effectifs nécessaires face à la lourdeur de la tâche dans ces conditions de travail. Une mutualisation se met en place en néphrologie, dermatologie et maladie infectieuses (Claude BERNARD). Qui dit mutualisations, dit diminutions de quotas d’effectifs. (Fermetures de lits ? nous le pensons aussi)

 Des plannings de plus de 50h / semaine émargent également sur les documents de l’administration. On nous répondra que les congés du Personnel ne sont pas posés ce qui fait que les agents ne travailleront pas 50h.  Mais on sait très bien que le moindre arrêt de travail non remplacé, fera que les 50h seront atteints. (Attesté par certains salariés) 

 

Témoignage de Lionel salarié du CHU de Rennes (par téléphone)

Concernant la vaccination, tous les salariés ont reçu un courrier de la direction annonçant qu’ils devront envoyer leur QR code à la DRH. Rien de plus pour l’instant. Mais dans mon service l’encadrement fait pression sur deux CDD pour qu’ils se vaccinent sous peine de fin de contrat.

 

Courrier d’un infirmier du CHGR à Rennes

 

Concernant la situation à l’hôpital, dans mon établissement, au CHGR, l’été a été compliqué au niveau effectif soignants. Il n’y a jamais eu autant d’arrêts maladies l’été. La direction qui a mis en place le système” hublo” (application d’auto remplacement des personnels qui sur la base du  volontariat travaillent sur un jour de congé ou RTT et sont payés en heures sup) a été beaucoup utilisé mais a été loin de régler le problème, ( beaucoup de missions n’ont pas été pourvues ).

Par conséquent, beaucoup d’unités de soins se sont retrouvées en sous effectifs engendrant des conditions de travail dégradées.

Au début de l’été, le rythme des admissions était important dû en partie à la crise sanitaire et aux conséquences des confinements surtout en secteur pédopsychiatrique.

Une unité (Brocéliande) avait dû fermer faute de médecins engendrant un déficit de  20  lits.

  Aussi, beaucoup de patients ayant des troubles psychiques se sont retrouvés aux urgences du CHU “embolisant ces services” (dixit  l’ARS)

De ce fait l’ARS a obligé le CHGR à ouvrir une unité d’urgence et d’orientation de 5 lits dans l’urgence et sans moyens humains. Pour couronner le tout la direction du CHGR a trouvé comme moyen de supprimer nos ASA (autorisations spéciales d’absences) syndicaux pour nous placer à travailler dans cette unité !!!

Pour la vaccination obligatoire, suite aux annonces du gouvernement, au 15 septembre, tous les soignants devront être vaccinés; nous avons reçu 2 lettres de la direction pour nous donner les modalités ainsi que les sanctions si nous ne nous y soumettons pas, c’est à dire après le 15 /09 une suspension sans salaires !

Je ne connais pas le nombre de soignants non vaccinés sur l’hôpital mais je connais déjà une infirmière qui va prendre un congé maladie puis un congé parental car elle refuse de se faire vacciner.

De plus nous devons justifier notre vaccination à la DRH de l’hôpital et non au service de la santé au travail au mépris du secret médical !!!

Voilà pour les infos

 

EDF : l’usine marémotrice de la Rance menacée par le plan Hercule

 

Tous les mardis, cet été, les agents EDF se mobilisent avec leurs syndicats (CGT, CFE-CGC, UNSA) pour défendre les emplois et leur outil de travail, contre la réduction des investissements EDF sur cette usine marémotrice (qui produit l’équivalent des besoins énergétiques de la ville de Rennes).

 

 

 

 

 

 

 

Sur le piquet de grève le secrétaire de la section CGT de l’usine nous répond (extraits) :

  • Pour quelles raisons êtes-vous en grève :

« Nous sommes en grève pour défendre l’usine, nous demandons plus de moyens humains et financiers pour maintenir l’usine en bon état. Nous sommes en grève de 85% depuis le 15 juin 2 , chaque mardi. Pour nous c’est un devoir d’alerte car le désinvestissement d’EDF dans ce barrage et les suppressions de poste constituent un danger pour nous et pour les capacités de production d’électricité (…) Le plan « Patrimoine », actuellement en cours, permet tout juste le maintien actuel des machines fonctionnelles et pas plus (Cf Photos : la rouille gagne certains endroits !) … Nos responsables attendent d’avoir 3 machines à l’arrêt pour débloquer des fonds ! …

« Sur le barrage, en quatre ans, il y a eu 17 postes supprimés A la maintenance, il y a 5 ans, nous étions 30, maintenant nous sommes 22. Pour que l’usine tourne la maintenance est sous-traitée et la rouille se développe partout (voir les photos)

  • A l’exploitation nous sommes 12. nous allons être 11 suite à une mutation prochaine , alors que 2 collèges sont en arrêt/ Les 3 ne seront pas remplacés. Nous devrons faire à 9 le travail de 12. »
  • Est ce un mouvement local ou national ?

« Il s’agit d’un mouvement local, mais le désinvestissement d’EDF du Barrage de la Rance fait partie du plan de privatisation/démantèlement (*) réclamé par l’Union Européenne . La fin de concession du barrage est en 2043 mais le plan de financement actuel (insuffisant !) ne va que jusque 2026.”

  • Quelles sont vos revendications ? Nous réclamons :
  • plus de moyens, pour maintenir notre outil de travail et améliorer la production d’électricité verte
  • remplacement des 17 emplois perdus, au fils de départs non remplacés
  • Internaliser la maintenance des 24 turbines (L’usine est unique, seuls les agents EDF peuvent assurer une maintenance de qualité et durable )
  • revalorisation de nos Pour la pénibilité, nous voulons l’égalité des droits/primes entre les agents qu’ils soient mécaniciens ou exploitants

L’abandon annoncé du plan Hercule est un recul de la direction et du Gouvernement Macron, cela nous met en meilleure position mais ça ne suffira pas pour changer la politique d’EDF qui est de laisser se dégrader l’usine marémotrice de la Rance, de réduire les emplois et développer la sous-traitance. Nous allons continuer à nous mobiliser pour défendre notre outil de travail.

 

Correspondants 35

Contact jean-luc SICRE, 06 79 95 51 78

 

NON AUX 1607h LE COMBAT NE FAIT QUE COMMENCER

Questions à 5 salariés EHPAD Ville de Rennes

Question 1: Comme dans toute la France, les employés communaux de la ville de Rennes sont engagés dans la  bataille contre l’augmentation du temps de travail en application de la loi Dussopt. Peux tu faire le point sur la situation aujourd’hui ?

Suite à la loi de Réforme de la Fonction publique de 2019, le gouvernement impose aux collectivités territoriales un alignement annuel du temps de travail à 1607 h. 

Sous prétexte de mettre tous les agents de la Fonction Publique Territoriale à égalité, cette réforme ne prend pas en compte les disparités en terme précisément de conditions de travail.

A la ville de Rennes, un mouvement de contestation a été initié par des agents des bibliothèques, suivis d’autres corps de métiers, et notamment dans le domaine de la santé.

Un préavis de grève est déposé jusqu’au 30 juin 2021 à l’initiative d’une délégation intersyndicale (FO, CGT, SUD, UNSA… Exceptée la CFDT).

Je suis Aide-Soignante en EHPAD, et comme mes collègues du SSIAD, nous sommes concernés par la suppression du Repos Compensateur (suite au week-end travaillé) soit 24 jours par an, et par la suppression de 3,5 jours de congés exceptionnels.

Soit 27.5 jours par an.

A ce jour, les représentants du CCAS et de la DPAg (Direction des Personnes Agées) ne veulent pas entendre nos revendications (maintien des Repos Compensateurs) et proposent une réorganisation effective de nos plannings à compter du 01 Septembre 2022.

 

Question 2: Les tracts syndicaux font  état de revendications de contre-parties à l’allongement du temps de travail, plutôt que d’annuler complètement cet allongement. Qu’en penses-tu ?

Depuis que je travaille comme Aide-Soignante à la ville de Rennes, j’ai constaté que de nombreux collègues ont fait le choix du temps partiel, principalement à cause de la charge de travail.

Les contreparties à l’allongement du temps de travail proposées par notre hiérarchie sont 2 primes :

  • 15 euros / par samedi travaillé
  • 100 euros bruts / dimanche travaillé.  
  • 7 jours de RTT (fort probablement imposés et non choisis)
  • 7 jours pour compenser la pénibilité du métier (A savoir que n’est reconnu pénible que le métier d’Aide-Soignant, et pas ceux d’Infirmiers, ni d’Agents de Restauration…)

Il est certain que ces mesures (encore floues pour la plupart) sont loin de compenser la fatigue entraînée par notre engagement professionnel et nos horaires (coupures sur 12 h, une à 3 fois /mois, horaires de nuit, etc.).

La réduction du temps de travail est selon moi, une solution raisonnable, si nous voulons garantir une qualité des soins et rendre attractifs nos métiers.

Récemment, la crise sanitaire (nous avons souffert d’un cluster en début d’année à l’EHPAD où je travaille) a montré à quel point il est difficile de recruter du personnel compétent pour nous remplacer.

Question 3: Les salariées travaillant le week-end, en EHPAD par exemple, sont confrontées à d’autres remises en cause concernant le travail le samedi et dimanche. Peux-tu en dire un mot ?

Nous travaillons toujours en effectifs réduits les samedi-dimanche et fériés (par exemple, 3 postes d’AS en coupures et donc 3 postes d’AS en moins… Un seul Infirmier les dimanche et fériés en horaire de coupure aussi). 

Pour moi, il s’agit déjà d’une institutionnalisation de la maltraitance. Pourquoi nos Personnes Agées n’auraient-elles pas le droit les week-end et fériés à autant de soins qu’en semaine ?

La réforme actuelle conduit enfin à une régression du Code du travail à travers la non reconnaissance du travail le dimanche.

1607h Les agents municipaux n’en veulent pas !

Ce samedi 29 mai, les portes d’entrée au Thabor le grand parc du centre ville, sont fermées par les agents municipaux et leur syndicats  CGT, FO, SUD, UGICT CGT, UNSA ( à l’exception de la CFDT donc) . Les drapeaux syndicaux ont été fixés sur les grilles.

A l’entrée principale un piquet d’une vingtaine d’employés  est là et distribue un tract à la population : « Rennes la Honte ! Savez vous comment nos élus traitent les agents en première ligne face au COVID ? »

Ça tombe bien l’élu de permanence, Cyrille Morel (Génération s) est venu discuter, visiblement sa préoccupation c’est de faire lever le piquet « il va y avoir 14 mariages cet après midi et il y en aura  certainement qui voudront faire des photos au Thabor, vous y serez confronté », « je comprend vos revendications mais ce n’est pas le sujet »

Une responsable syndicale CGT lui rappelle qu’en 1999 il avait fallait occuper l’hôtel de ville pour obtenir satisfaction », elle ajoute « à l’époque le maire Edmond Hervé nous recevait encore !! » 

C’est un bon résumé de la situation dénoncée par les syndicats. « Ou sont les élus ? on a à faire à des DRH «  , « on nous prend tous nos acquis », « en ce moment je suis au centre de vaccination, une collègue a fait deux malaise » , un autre insiste sur le mal être dans les services. Une autre « c’est une municipalité de gauche et ils font la politique de Macron « 

Le tract intersyndical parle de « régression sociale sans précédent »

On aurait peut être dû commencer plus tôt dit la camarade de la CGT, une chose est sure les salarié(e)s présent(e)s sont déterminés à défendre leurs jours de congés et repos compensateurs du week-end end.

communiqué NON 1607h territoriaux

1607h Les agents municipaux n’en veulent pas !

 Ce samedi 29 mai, les portes d’entrée au Thabor le grand parc du centre ville, sont fermées par les agents municipaux et leur syndicats  CGT, FO, SUD, UGICT CGT, UNSA ( à l’exception de la CFDT donc) . Les drapeaux syndicaux ont été fixés sur les grilles.

A l’entrée principale un piquet d’une vingtaine d’employés  est là et distribue un tract à la population : « Rennes la Honte ! Savez vous comment nos élus traitent les agents en première ligne face au COVID ? »

Ça tombe bien l’élu de permanence, Cyrille Morel (Génération s) est venu discuter, visiblement sa préoccupation c’est de faire lever le piquet « il va y avoir 14 mariages cet après midi et il y en aura  certainement qui voudront faire des photos au Thabor, vous y serez confronté », « je comprend vos revendications mais ce n’est pas le sujet »

Une responsable syndicale CGT lui rappelle qu’en 1999 il avait fallait occuper l’hôtel de ville pour obtenir satisfaction », elle ajoute « à l’époque le maire Edmond Hervé nous recevait encore !! »

C’est un bon résumé de la situation dénoncée par les syndicats. « Ou sont les élus ? on a à faire à des DRH «  , « on nous prend tous nos acquis », « en ce moment je suis au centre de vaccination, une collègue a fait deux malaise » , un autre insiste sur le mal être dans les services. Une autre « c’est une municipalité de gauche et ils font la politique de Macron « 

Le tract intersyndical parle de « régression sociale sans précédent »

On aurait peut être dû commencer plus tôt dit la camarade de la CGT, une chose est sure les salarié(e)s présent(e)s sont déterminés à défendre leurs jours de congés et repos compensateurs du week-end end.

GREVE DES TERRITORIAUX A L’APPEL DE L’INTERSYNDICALE CGT, FO, SUD CE N’EST QU’UN DEBUT!

Plusieurs centaines de fonctionnaires territoriaux se sont rassemblés sur le parvis de Rennes Métropole le jeudi 20 mai. Le rassemblement initialement prévu place de la Mairie a été interdit par la préfecture !!! « interdire aux employés de la ville de se rassembler place de la Mairie c’est indigne » dira l’oratrice de la CGT.

Tous les services sont présents des bibliothèques aux service techniques en passant par les écoles, de nombreuses cantines et crèches sont fermées. « ce ne sont pas les grévistes, comme le dit la mairie qui remettent en cause le service public, ce sont les politiques depuis des décennies »

Le rassemblement est appelé par une intersyndicale CGT, FO et SUD, l’orateur de SUD insiste sur l’unité. « des délégués SUD ont été convoqués par la direction pour qu’ils se retirent de l’intersyndicale, la manœuvre a échoué, nous sommes dans l’intersyndicale et nous y resteront » « Les salariés du département ont obtenu 350€ de compensation, nous aussi devons avoir cette compensation ».

Le mot d’ordre c’est le retrait des 3,5 jours de congés, mais insiste un employé de la bibliothèque des champs libres pour nous c’est beaucoup plus , nous perdons les repos compensateur du samedi et du dimanche, ça peut faire 10 jours de repos en moins!!!!Cela explique que les bibliothèques sont en pointe dans la bataille, déjà en grève le 15 mai. En fait plus on travaille le week-end et plus on perd.

Une employée des crèches dénonce la confusion des mesures, il y a déjà 3 horaires différents et ils veulent allonger le temps de travail à 37h45 en nous donnant des RTT « mais les RTT on ne peut pas les poser, à 18h on peut nous annuler la RTT du lendemain !! »

L’oratrice de la CGT a calculé « que c’est 3,5jours qui nous sont volés ça fait 90 emplois qui ne seront pas créés» Elle conteste que la municipalité soit dans l’obligation d’appliquer la loi. « la libre administration des communes est dans la constitution, certaines municipalités PCF en région parisienne n’appliquent pas la suppression des 3,5 jours ». Elle dénonce le fait que les mesures compensatrices pour les 9 métiers pénibles sont distribuées arbitrairement pour nous diviser « pourquoi 30 minutes hebdomadaires pour les EPAHDet 15 pour les fossoyeurs ? »

Elle annonce que mardi prochain l’intersyndicale sera reçue à la mairie « on ira et on restera s’il le faut »

Pour FO l’orateur confirme que l’intersyndicale demande une compensation complète « jusqu’à aujourd’hui aucune négociation n’a été possible, il est hors de question d’accepter des miettes » Il dénonce l’attitude de la CFDT qui en plus s’est permis de voter l’amputation des œuvres sociales de 200 000 euros au profit des associations. « C’est au Conseil Municipal de voter les subventions sur son budget pas sur celui des salariés. » Il annonce que « l’intersyndicale se joindra à la

manifestation des chauffeurs de bus de Keolis samedi 22 à 10h plaine de Baud » . « CA ne fait que commencer c’est l’action qui les fera plier »