Par la grève : mettre le pays à l’arrêt pour obliger Macron à retirer son plan

Tract 12 février c.

Une nouvelle fois le 11 février, dans tout le pays, par centaines de milliers, les travailleurs et les jeunes sont descendus dans la rue pour dire leur rejet de la réforme Macron-Borne.

Tous unis, quelles que soient leur affiliation syndicale ou leur sympathie politique, ils ont exigé : le retrait et rien d’autre !

Le gouvernement s’obstine. Il refuse de céder. Il continue à prétendre que les retraites sont en déficit alors que tous les experts, les uns après les autres, prouvent le contraire. Ce gouvernement de menteurs veut à tout prix financer les 413 milliards de la loi de programmation militaire et les cadeaux faits aux capitalistes.

C’est pour cela qu’il veut piller les retraites comme il veut bloquer les salaires. C’est pour cela qu’il voudrait contraindre les travailleurs à partir à la retraite à 64, 65 ans ou encore plus tard. Et peu lui importe les souffrances imposées à la population. Peu lui importe la misère à laquelle il veut condamner le peuple travailleur.

Ce 11 février, l’intersyndicale réunissant les huit organisations syndicales a fait savoir que, face à l’obstination du gouvernement, elle « appellerait les travailleurs et les travailleuses, les jeunes et les retraités à durcir le mouvement en mettant la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain ». Le communiqué « appelle le gouvernement à retirer son projet de loi ». Si les directions des confédérations syndicales unies sont arrivées à cette proposition, c’est en réponse à la puissance du mouvement qui ne cesse de monter d’en bas pour exiger le retrait.

Mettre le pays à l’arrêt le 7, le 8, le 9 mars et autant qu’il le faudra, par la grève totale jusqu’à ce que le gouvernement retire sa réforme, c’est la réponse à la situation.

Cela commence tout de suite. Dans les réunions qui se tiennent dans les ateliers, les services, les écoles, les lycées, les universités, les travailleurs, sans attendre, ont commencé à rassembler les moyens de préparer la « mise à l’arrêt du pays le 7 mars ». Comités d’organisation de la grève, comités de mobilisation, comités de préparation, caisses de grève, assemblées de délégués avec le mandat et les revendications. C’est le mouvement par lequel par en bas se prépare la mise à l’arrêt du pays entrant en jonction avec la proposition venue du sommet des organisations.

Oui, à condition que tout le monde joue le jeu. À condition que personne ne s’écarte du mandat qui a été donné par des millions de grévistes et de manifestants : le retrait et rien d’autre. À cette condition, c’est une certitude, le mouvement de bas en haut et de haut en bas des travailleurs et de leurs organisations unis dans la grève totale contraindra Macron à retirer sa réforme. Et s’il s’y refuse, s’il ne veut pas la retirer, c’est lui qui devra se retirer et sa réforme avec.

Travailleurs, jeunes, militants, vous êtes invités à participer aux réunions organisées
par le Parti ouvrier indépendant démocratique dans tout le pays pour discuter de ces propositions.

12 février 2023, 19h30

Et maintenant : que faut-il faire pour obliger Macron au retrait ?

Tract 8 février

Une fois encore, le 7février, par la grève et les manifestations, travailleurs et jeunes ont massivement répondu à l’appel des organisations syndicales.

Ils ont réaffirmé le mandat : la réforme Macron-Borne n’est ni amendable ni négociable, elle doit être retirée !

Et maintenant ?

Le gouvernement joue la montre. Son calendrier est connu. Le 26 mars au plus tard (et peut-être même avant), la loi serait adoptée par vote de l’Assemblée nationale ou par ordonnance.

Macron a entre les mains tous les pouvoirs, conformément à la Constitution de la Ve République.

Borne joue la comédie sur le rôle de l’Assemblée nationale : « Nous aurons un débat parlementaire qui permettra de parler de la réforme. » Quel que soit le « débat parlementaire », les articles 49-3 et 47-1 assureraient le passage de la loi.

Il n’y a rien à attendre du côté de l’Assemblée nationale. Cette loi ne peut pas être améliorée. Elle ne peut pas être corrigée. Elle doit être retirée. Un point c’est tout.

Une seule chose peut contraindre le gouvernement à retirer sa réforme : la grève totale dans tout le pays ! La grève unie des travailleurs et des organisations !

Les dirigeants des organisations syndicales appellent pour la quatrième fois les travailleurs à se mobiliser le 11 février. Ils annoncent que, le 11 février au soir, ils rendront publiques leurs propositions concernant « les suites de la mobilisation ».

Devant l’entêtement du gouvernement à ne pas retirer son projet, que reste-t-il d’autre à faire que d’appeler dans l’unité au blocage du pays ? Il n’y a qu’un moyen de l’y obliger : appliquer le mandat des millions de grévistes et de manifestants qui ont répondu sans hésiter aux appels des 19, 31 janvier et 7 février.

Il revient aux dirigeants des confédérations syndicales, quand ils se réuniront le 11 février au soir, de proclamer en toute clarté qu’ils prendront la responsabilité d’appeler à la grève totale unie pour bloquer le pays.

Partout les travailleurs sont disponibles – ils l’ont montré – pour s’engager dans cette voie et constituer à tous les niveaux les comités d’organisation de la grève totale pour faire reculer Macron et le gouvernement.

Travailleurs, jeunes, militants, vous êtes invités à participer aux réunions organisées
par le Parti ouvrier indépendant démocratique dans tout le pays pour discuter de ces propositions.

8 février 2023, 11 heures

Encore plus nombreux : ce 31 janvier, nous étions plus de deux millions et demi…

Tract 31 janvier

Ce 31 janvier, nous étions des millions, plus nombreux encore que le 19 janvier. Des millions, unis avec tous les syndicats.
Avec les jeunes venus nombreux.

Sur les banderoles, les pancartes, les autocollants, dans les mots d’ordre criés, sous toutes les formes, une exigence unanime : la réforme Macron-Borne doit être retirée !
Tous les travailleurs savent que cette réforme n’a aucune justification. Il n’y a pas de déficit. La seule raison en est d’alimenter les caisses de l’État, notamment pour financer les 413 milliards d’euros de la loi de programmation militaire, 413 milliards pour la guerre !

Et maintenant ?

Macron refuse toujours d’entendre. Qu’est-ce qui le fera céder ?

Personne n’attend quoi que ce soit du « débat » à l’Assemblée nationale. Il s’agit seulement de donner l’impression qu’on est en démocratie. Mais tout le monde sait que la Constitution donne à Macron les moyens de faire passer son projet même sans majorité, même sans vote.

Non, ce n’est pas à l’Assemblée qu’on obligera Macron à céder.
La démocratie, c’est la loi de la majorité. La majorité exige le retrait du projet Macron-Borne. C’est la grève, la grève totale dans l’unité qui contraindra le gouvernement à reculer.

Déjà, dans les assemblées, les travailleurs discutent : reconduction de la grève, constitution de comités d’organisation, mise en place de caisses de grève, comment se donner les moyens de gagner ?

Les confédérations syndicales ont eu raison de constituer un front uni aboutissant aux grèves et manifestations massives du 19 et du 31 janvier.

Ce 31 janvier, après les manifestations, elles annoncent de nouvelles journées de grève et de manifestations les 7 et 11 février et déclarent : « Face au rejet massif, le gouvernement doit retirer sa réforme. »

La puissance des millions de grévistes et de manifestants du 31 janvier donne désormais aux confédérations un mandat : mettre à l’ordre du jour l’organisation de la grève totale unie qui contraindra Macron à reculer. Et s’il ne recule pas, à partir et sa réforme avec lui !

Travailleurs, jeunes, militants, vous êtes invités à participer aux réunions organisées
par le Parti ouvrier indépendant démocratique dans tout le pays pour discuter de ces propositions.

Macron provoque…
mais sa réforme ne passera pas

Tract 26 janvier

Le 19 janvier nous étions des millions de travailleurs et de jeunes unis avec nos organisations syndicales en grève et en manifestation pour le retrait de la réforme Macron-Borne contre les retraites.

Aveugle, Macron n’a pas vu les millions de manifestants et de grévistes. Sourd, il n’a pas entendu le cri « Retrait de la réforme ».

Macron persiste, il appelle les députés à venir l’aider à « aménager » son projet. Mais il annonce déjà que de toute façon il l’imposera, car la Constitution le permet, même sans le vote des députés !

Alors, qu’est-ce qui empêchera Macron de nous imposer ces deux ans de travail en plus ? Ce n’est pas le « débat parlementaire », c’est la mobilisation !

Une journée de grève et de manifestations a déjà ébranlé le régime. La grève massive l’obligera à reculer.

Macron multiplie les provocations. Il vient d’annoncer 413 milliards d’euros pour la loi de programmation militaire. Il y a des centaines de milliards pour les chars, les avions et les bombes, et nos régimes de retraite devraient être remis en cause au prétexte d’un prétendu déficit (artificiellement fabriqué) de quelques milliards ? C’est un mensonge !

Le mandat du 19 janvier est clair : le retrait total du projet Macron-Borne !

Le 31 janvier à nouveau, la grève et les manifestations seront massives. Si le gouvernement persiste, les confédérations syndicales qui ont appelé aux 19 et 31 janvier n’auront d’autre choix pour le faire céder que d’en appeler dans l’unité au blocage du pays.

La question de la grève générale sera posée.
Et si Macron persiste à bloquer la situation, qu’il parte, lui et sa réforme avec !

Travailleurs, jeunes, militants, vous êtes invités à participer aux réunions organisées
par le Parti ouvrier indépendant démocratique dans tout le pays pour discuter de ces propositions.

26 janvier 2023

Désastre dans les services d’urgences, projet du » nouveau CHU, hôpitaux publics » à Rennes

Communiqué hôpital public nouveau CHU juin 2022

La position du POID

Chaque jour, la liste des services d’urgences « en crise » s’allonge. Cent trente services d’urgences (environ un sur six) seraient déjà contraints, aujourd’hui, à une fermeture partielle ou totale. L’Ille et Vilaine n’est pas épargnée : Vitré, Fougères, Redon, CHP St Grégoire. Combien touchés cet été ?

Des médecins urgentistes alertent : • « La situation est catastrophique. Je n’accuse pas les personnels, mais les pouvoirs publics qui veulent créer une situation de chaos pour fermer des structures (…). Nous allons avoir des décès inopinés et involontaires dans les structures. Cela va être renforcé par l’afflux massif de touristes dans des zones balnéaires où les hôpitaux ne fonctionnent plus, ou seulement avec des médecins intérimaires » (Patrick Pelloux, président du Syndicat des médecins urgentistes hospitaliers de France, Ouest France, 18 mai).

Combien de drames se dérouleront cet été qui, pourtant, pourraient être évités ? Brigitte Bourguignon, nouvelle ministre de la Santé déclare : « Ma feuille de route est claire, c’est celle du président. » La feuille de route de Macron, on la connait ! Fermeture de milliers de lits, même pendant l’épidémie de Covid, fermeture des services d’urgences dans tout le pays entraînant le tri des malades, la déprogrammation de nombreuses interventions… et l’épuisement des personnels.

Le projet « nouveau CHU » à Rennes s’inscrit dans cette politique. Ce projet c’est encore moins de lits, encore moins de soignants, toujours plus de privatisations.

Centré sur le tout ambulatoire, ce projet c’est l’industrialisation des soins, l’optimisation sans fin des rendements (services de soins standards de 30 lits pour augmenter encore la productivité du personnel).

Fermetures des lits pour diminuer la durée moyenne de séjour des patients. Le centre chirurgical où toutes les salles d’opération seront regroupées a pour objectif d’optimiser le temps d’occupation des salles, là aussi pour une productivité accrue.

C’est l’hôpital entreprise, objectif de tous les gouvernements qui se sont succédés depuis plusieurs dizaines d’années où il faut soigner toujours plus avec toujours moins. La fermeture de l’hôpital sud, avec ses conséquences pour le quartier Rennes sud et les communes du sud de Rennes, c’est la congestion accélérée du site de Pontchaillou avec l’arrivée des spécialités mères-enfants et des urgences pédiatriques sur le site.

C’est cet hôpital-usine que commencent à fuir de plus en plus de professionnels : médecins, infirmières, aides-soignantes qui aiment leur métier, mais constatent la dégradation insupportable de la qualité des soins et des conditions de travail. Leur départ se rajoute à la pénurie de personnel organisée depuis de nombreuses années.

Le nouveau CHU c’est déjà maintenant !

Ce projet, il est déjà à l’œuvre aujourd’hui quand la direction supprime méthodiquement des postes de soignants dans les services les uns après les autres : grève du personnel de neurologie de nuit récemment, mouvements des personnels de chirurgie digestive, du centre dentaire, des urgences à de nombreuses reprises etc. quand elle privatise le ménage dans les chambres des malades pour supprimer encore des postes.

Fédération d’Ille et Vilaine du POID Adresse mail : 35poid@gmail.com http://poid-35.fr/

Cet hôpital usine, contre lequel la population et les personnels se mobilisent et que le gouvernement veut imposer quand même, prenant prétexte de la situation catastrophique qu’il a créée lui-même pour accélérer ses réformes qui aggravent encore la situation. Cette politique des gouvernements successifs a toujours été appuyée par la maire de Rennes N. Appéré et la majorité municipale.

Au Centre Hospitalier Guillaume Régnier

La pandémie Covid a créé un afflux sans précédent de patients aux urgences psychiatriques. Ce sont surtout des jeunes, durement impactés par les confinements sanitaires (crises suicidaires, dépression, bouffée délirante).

Au CHGR, 20 % des lits ont été supprimés depuis 2010, soit au moins 150. Aujourd’hui, de nombreuses personnes nécessitant une hospitalisation se voient opposer un refus, faute de place à l’hôpital. A charge pour les urgences du CHU (déjà débordées !) d’assurer les prises en charges, en gardant parfois les patients durant plusieurs jours.

Dans le contexte social dégradé que l’on connait, le recours à l’hospitalisation en psychiatrie est parfois incontournable. Dans ce domaine, les temps d’écoute et d’accompagnement sont essentiels.

Les recours à l’isolement et à la contention des patients sont en hausse constante. Ces pratiques ne devraient plus avoir cours. Elles sont liées, entre autres, aux conditions de travail dégradées et au manque cruel de personnels dans les unités.

Et face aux besoins d’hospitalisation en psychiatrie, il faut faire de la place… Les malades sortent parfois trop tôt et risquent alors de rechuter… et revenir aux urgences !!!

Le POID demande la réouverture des lits supprimés, l’embauche de personnels à la hauteur des besoins et des moyens pour la psychiatrie.

Le POID se prononce pour :

L’embauche immédiate de 200 000 soignants pour les hôpitaux et les EHPAD, dont 500 pour le CHU de Rennes et 150 au CHGR.

L’ouverture et la réouverture des lits fermés depuis des dizaines d’années dans les hôpitaux publics (plus de 80 000 lits depuis l’année 2000 dont plusieurs centaines au CHU et au centre hospitalier Guillaume Régnier)

L’abrogation de l’ONDAM (enveloppe fermée des soins votée par l’Assemblée Nationale)

La réquisition pour répondre aux besoins de la population des 607 milliards versés depuis mars 2020 aux multinationales.

A Rennes :

Non à la fermeture de l’hôpital sud !
Non aux fermetures de lits en cours et prévues par le projet nouveau CHU ! Réouverture des lits fermés depuis plusieurs dizaines d’années au CHU et au CHGR ! Non à l’hôtel privé sur le terrain du CHU !

Voilà les mesures d’un gouvernement au service du peuple travailleur pour lequel combat le POID et qui seront présentées lors de la

Réunion Publique
Mercredi 8 juin au centre social Carrefour 18 à 18h30 7 rue d’Espagne à Rennes métro H Fréville

Communiqué: NON A LA FERMETURE DE L’ANTENNE DE LA CPAM A VILLEJEAN !

communiqué CPAM mai 2022.doc

Pour la énième fois la CPAM annonce la fermeture définitive de son antenne à Villejean. Il n’est pas question de laisser faire.

Où va le quartier ? Réduction des horaires d’ouverture de la poste, CHU débordé par manque criant d’effectif, manque criant d’effectif aussi dans les écoles……

Il faut en finir avec ces attaques incessantes contre les services publics. Mais qui sont les responsables ? Pour la tentative de fermeture de l’antenne de Villejean c’est la direction de la CPAM, c’est évident, mais n’est-ce pas le rôle du Conseil Municipal d’intervenir pour empêcher cette fermeture ?

Les élections législatives arrivent et que disent les candidats qui se réclament de la défense des acquis ouvriers, des services publics et de la démocratie. N’est pas aussi leur rôle de s’engager contre cette fermeture ? Le POID pose cette question publiquement. Si le Conseil Municipal s’oppose, si Mme ROUAUX candidate de la NUPES s’oppose, les conditions du combat contre la fermeture en seront modifiées.

Par le passé la population de Villejean, avec ses associations, a su empêcher les fermetures programmées de la CPAM.

Le POID qui combat pour un gouvernement de la majorité travailleuse, pour en finir avec la casse des services publics, pour qu’au contraire des mesures d’urgence répondant aux besoins de la population :

  • Le blocage des prix de produits de consommation courante, de l’énergie, et des loyers ;

  • L’augmentation générale des salaires, minima sociaux et pensions et leur indexation sur les prix ;

  • L’interdiction des licenciements ;

  • Le recrutement immédiat des dizaines de milliers de personnels nécessaires dans l’Education Nationale et les hôpitaux

  • Un plan de rénovation et de construction de centaines de milliers de logements sociaux pour répondre à la situation dramatique des mal-logés ;

  • Le retour des services publics privatisés ou supprimés

  • L’heure est venue d’un gouvernement du peuple travailleur qui n’hésitera pas à prendre les moyens là où ils sont : dans les 607 milliards d’euros offerts depuis deux ans aux capitalistes; dans les 160 milliards de profits réalisés en 2021(un record) par les entreprises du CAC 40 ; dans l’énorme budget de guerre qui ne cesse d’enfler.

Fédération d’Ille et Vilaine du POID

Adresse mail : 35poid@gmail.com

http://poid-35.fr/

Pas un jour, pas une semaine, pas une heure, pas une minute de plus ! « Unité de bas en haut et de haut en bas pour l’abrogation de la loi “Dussopt”»,

«À Paris, à Nanterre, au Havre, à Saint-Pierre des Corps, à Nantes, à Montpellier, Rennes,…, aux quatre coins du pays, les travailleurs de la fonction publique territoriale se dressent avec leurs syndicats contre la mise en œuvre de la loi de transformation de la fonction publique, dite loi Dussopt, pour empêcher toute augmentation du temps de travail et le vol de jours de congés. La loi Dussopt, loi du gouvernement Macron, comme beaucoup d’autres, ne peut s’appliquer sans la complicité active, comme à Rennes des municipalités dirigées par l’union de la gauche.

Ces milliers d’agents territoriaux se mobilisent avec leurs syndicats.

A Rennes, Plusieurs centaines de fonctionnaires territoriaux avec leurs syndicats CGT, FO et SUD se sont rassemblés sur le parvis de Rennes Métropole le jeudi 20 mai. Le rassemblement initialement prévu place de la Mairie a été interdit par la préfecture !!! « Interdire aux employés de la ville de se rassembler place de la Mairie c’est indigne » dira une représentante syndicale.

Tous les services sont présents des bibliothèques aux services techniques en passant par les écoles, de nombreuses cantines et crèches sont fermées. « Ce ne sont pas les grévistes, comme le dit la mairie qui remettent en cause le service public, ce sont les politiques depuis des décennies »

Au cours du rassemblement à Rennes un des orateurs a dit “c’est par l’action qu’on les fera plier “. Il a raison.

Cette mobilisation démontre la détermination des agents territoriaux à combattre l’allongement du temps de travail et le vol de jours de congés.

Ils sont placés face à un choix :
* Soit estimer ne pas pouvoir gagner, et alors il faut négocier le moindre mal, perdre le moins possible…
* Soit estimer qu’il faut tout faire pour imposer la préservation de TOUS les jours de congés, de TOUS les acquis.

Mais alors, il faut se donner le moyen de gagner. Le moyen, il y en a un seul : c’est la grève, la grève pour gagner, la grève jusqu’à satisfaction, la grève générale de tous agents, dans tout le pays, s’il le faut !

«L’unité à tous les niveaux est la clé du succès ! »

Cela implique l’unité, l’unité des agents, l’unité des organisations syndicales, sur un même mot d’ordre.

Une chose est sûre, que se constitue le bloc uni de tous les agents avec l’ensemble des syndicats et des fédérations, qu’ils déferlent tous ensemble comme une seule vague, et alors le gouvernement n’aurait pas d’autre choix que de reculer !

Et l’exigence commune qui se fait entendre pourra être satisfaite: l’abrogation de la loi Dussopt !

5 juin, à Paris, le POID organise une manifestation à Paris,
* Une urgence : rompre avec la politique de Macron ! Rompre avec la Vème République !! * Confiscation des 560 milliards versés aux capitalistes !
* Unité pour l’abrogation de la loi Dussopt, pour la défense du statut, la titularisation des

emplois précaires et contre l’augmentation du temps de travail !

Fédération d’Ille et Vilaine du POID Adresse mail : 35poid@gmail.com http://poid-35.fr/

communiqué NON 1607h territoriaux

Non à la privatisation de l’EHpad de Bourg des Comptes ! Soutien à la grève des salariées !

Le POID apporte son soutien aux salariées de l’EHPAD de Bourg des Comptes et à leurs organisations syndicales, qui vont faire grève à nouveau mardi 11 mai pour défendre leur statut, leurs conditions de travail et la qualité de la prise en charge des résidents.

Les salariées de l’EHPAD « les Rondines » à Bourg des Comptes doivent en effet affronter depuis plusieurs mois, une opération visant à privatiser l’EHPAD qui est un EHPAD communal. Cette opération est menée conjointement par la majorité municipale, l’Agence Régionale de Santé et la majorité PS-PC du Conseil Départemental.

La privatisation des services publics, c’est la politique de Macron, donc de l’ARS. Mais force est de constater que cette politique est relayée par la majorité du Conseil Départemental en la personne de la vice-présidente chargée des solidarités et de tous les élus qui se taisent sur cette honteuse tentative de privatisation.

La situation pandémique, le nombre grandissant de personnes âgées dépendantes nécessitent de développer le service public de l’accueil des personnes âgées. Tout le monde souligne la difficulté de recruter des personnels qualifiés dans ce secteur aux conditions de travail reconnues difficiles. Tout le monde souligne le retard de la France au niveau du « ratio »de personnel soignant par résident, par rapport à des pays comparables.

Comment comprendre dès lors cet acharnement à vouloir privatiser cet EHPAD, alors qu’on sait que la privatisation s’accompagnera inévitablement d’une recherche de rentabilité accrue au détriment des effectifs et conditions de travail et des résidents.

Plus que jamais l’heure est à l’union de la population, de toutes celles et ceux qui sont attachés aux services publics, avec les salariées et leurs organisations syndicales pour bloquer définitivement cette tentative de privatisation.

Fédération d’Ille et Vilaine du POID Adresse mail : 35poid@gmail.com http://poid-35.fr/

communiqué ehpad bourg des comptes 7 mai 2021