Files d’attentes interminables aux restos U de Rennes! – Vu sur FR3B

Notre commentaire : Cette dégradation des conditions d’étude, liée à l’étranglement financier des CROUS, est d’autant plus insupportable que les profits des multinationales du CAC 40 viennent de battre des records cet été et que la loi de programmation militaire a été dotée d’un budget de 413 milliards d’euros.

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Crise du logement étudiant : “On a 4 demandes pour 1 logement universitaire en Bretagne” – Vu sur FR3 Bretagne

Notre commentaire : Cette pénurie est d’autant plus insupportable que le gouvernement distribue des milliards : Pour la loi de programmation militaire, 413 milliards, et d’autres milliards versés aux banques pour le remboursement de “la dette”, qui n’est ni la dette des étudiants ni celle de leurs parents.

L’article de FR3 figure ci-dessous.

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La rentrée universitaire toujours plus chère – Lu dans Ouest-France

Nos commentaires : L’article nous décrit l’augmentation considérable des frais universitaires, non pris en charge par une aide de l’état, alors que l’argent ne manque pas pour financer la loi de programmation militaire (413 milliards) ni pour déverser des milliards d’aides aux capitalistes au nom de la “transition énergétique”.  Pourtant, la formation de la jeunesse, c’est la richesse de demain.
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Jeunesse – Lu sur Ouest-France

Doctorante, elle donnait des cours à la fac en étant au RSA

Faire une thèse en autofinancement relève du parcours du combattant. À 33 ans, Clémence Moullé Prévost sort de sept ans et demi de doctorat en histoire de l’art et archéologie à l’Université de Rennes 2. Elle raconte la précarité, le stress, l’angoisse, avec en toile de fond, les dysfonctionnements d’une université exsangue.

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Santé – Lu sur FR3 Bretagne

Appeler son médecin traitant ou le 15 avant d’aller aux urgences, c’est le conseil donné par les autorités sanitaires. Mais en pratique, c’est plus compliqué. Pour s’en convaincre, il suffit de se rendre aux urgences de l’hôpital Yves le Fol de Saint-Brieuc. Au cœur de l’été, l’établissement doit faire face à de fortes tensions.

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Ecole – Lu dans Ouest-France

Colère contre la carte scolaire des collèges, à Rennes : « La concertation va se poursuivre »

À partir de la rentrée 2024, une nouvelle carte scolaire va se mettre en place dans collèges publics, à Rennes. Face aux interrogations des parents d’élèves, le Département promet de continuer la concertation après l’été.

À partir de la rentrée 2024, la carte scolaire va être modifiée dans les collèges publics de Rennes et de la métropole.
À partir de la rentrée 2024, la carte scolaire va être modifiée dans les collèges publics de Rennes et de la métropole. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

La carte scolaire des collèges rennais et de la métropole rennaise va changer à partir de la rentrée 2024. Objectif, comme le rappelle le département d’Ille-et-Vilaine, « créer les conditions de réussite de tous les élèves en assurant l’équilibre des effectifs, tout en favorisant la mixité sociale au sein des établissements ».

Malgré une consultation des parents d’élèves organisée en juin, avec plusieurs ateliers, des familles ont fait part de leurs inquiétudes. Jeanne Larue, la vice-présidente déléguée à l’éducation, veut les rassurer.

Jeanne Larue, la vice-présidente du conseil départemental déléguée à l’éducation. | FRANCK HAMON

Pablo-Picasso, Albert-de-Mun, Villeneuve… Dans plusieurs écoles rennaises, les parents d’élèves s’inquiètent au sujet de la future carte scolaire. Vous vous attendiez à ces réactions ?

Je suis allée rencontrer des parents d’élèves. Quand les écoles m’invitent, je viens. Ce qui ressort de ces réunions, ce sont d’abord les contraintes individuelles que chacun exprime, c’est normal. Mais au-delà, ce que je retiens surtout, c’est l’énorme angoisse parentale autour de l’avenir des enfants. Dès l’école, on se projette déjà sur quel master fera son fils à l’université…

Des familles auraient aimé être davantage consultées, que leur répondez-vous ?

En juin, dès l’annonce de la réforme de la carte scolaire, nous avons organisé une consultation avec plusieurs ateliers. Ces échanges ont été d’une qualité exceptionnelle, des parents ont proposé des solutions auxquelles on n’avait pas pensé. Au départ, nous avions prévu de faire cette concertation avec des représentants de parents d’élèves. Le retour que nous avons, c’est qu’il faut l’élargir à un plus grand nombre de parents. Nous l’avons pris en compte.

La consultation va-t-elle se poursuivre ?

Oui, on va retourner sur le terrain dès la rentrée, et on aura épuré des scénarios de carte scolaire pour tenir compte des remarques. En septembre, on tiendra une grande réunion avec les parents. En fin d’année, on expliquera les raisons de nos choix.

Quel va être le calendrier dans les prochains mois ?

Les choix seront faits à la fin de l’année. La nouvelle carte scolaire entrera en application à partir de la rentrée 2024. Pas d’un seul coup, mais par étapes. Par exemple, pour le collège de Cleunay, nous attendrons la fin des travaux de rénovation. Notre souhait, c’est de ne pas imposer de manière technocratique, verticale. Nous voulons que cette réforme soit partagée.

Comment éviter que les fratries soient séparées ?

Certains parents se focalisent sur les projets de montée alternée. Pourtant, les avis sont partagés. D’autres souhaitent que le collège des Ormeaux s’ouvre à une autre population. Un scénario prévoit d’ailleurs d’y accueillir des enfants de l’école Clémenceau, venus de Bréquigny. Des parents ont également réfléchi à une autre proposition : une montée alternée, mais sur deux années (la 6e et la 5e dans un collège, la 4e et la 3e dans un autre).

Quel accompagnement financier pour les familles ?

Si on déplace des enfants plus loin, on est conscient qu’il y aura des frais de demi-pension, de transports. Jean-Luc Chenut, le président du conseil départemental, est très attentif à ces questions. Le Département, avec Rennes métropole, veillera à mettre en place des aides pour absorber les coûts supplémentaires pour les familles.

Certains parents mettent en doute l’efficacité de la réforme pour la mixité sociale ?

C’est comme un abcès qu’il faut crever, il faut éviter à l’avenir que l’urbanisme ne marque au fer rouge certains enfants. À Villejean, par exemple, on a soif d’égalité, on ne veut pas que la destinée des enfants soit fixée dès le début et pour toujours par leurs origines sociales. Il faut une réponse éducative d’égalité, c’est l’objectif de cette nouvelle carte scolaire.

Ecole – Lu dans Ouest-France

« Les fratries seront séparées » : À Rennes, la colère monte contre la carte scolaire des collèges

La nouvelle carte scolaire qui entrera en vigueur à partir de 2024, dans les collèges publics rennais, suscite l’opposition de parents d’élèves. Après Pablo-Picasso, c’est au tour de l’école Albert-de-Mun de se mobiliser. Mercredi 5 juillet 2023 soir, les familles ont rencontré Jeanne Larue, la vice-présidente du conseil départemental en charge de l’éducation.

Les parents d’élèves de l’école Albert-de-Mun se sont réunis, mercredi soir, pour rencontrer, à leur demande, l’élue du Département en charge de l’éducation.
Les parents d’élèves de l’école Albert-de-Mun se sont réunis, mercredi soir, pour rencontrer, à leur demande, l’élue du Département en charge de l’éducation. | OUEST-FRANCE

Le département d’Ille-et-Vilaine veut mettre en place une nouvelle carte scolaire dans les collèges publics, afin de favoriser la mixité sociale.

La mesure entrera en vigueur progressivement, à partir de la rentrée 2024. Mais dès à présent, des parents d’élèves expriment leurs réserves.

« Profond désaccord » avec la réforme

La semaine dernière, les parents de l’école Pablo-Picasso avaient fait part de leur opposition, souhaitant que leurs enfants continuent d’aller au collège du Landry tout proche.

Mercredi 5 juillet soir, nouvelle mobilisation, cette fois dans le quartier sud-gare, où les familles de l’école Albert-de-Mun se sont réunies pour rencontrer Jeanne Larue, la vice-présidente du conseil départemental en charge de l’éducation.

Avant la réunion, les parents d’élèves ont exprimé leur « profond désaccord » avec ces nouvelles mesures. Les élèves n’iraient plus forcément au collège des Ormeaux, ils seraient orientés dès la 6e vers La Binquenais. « En augmentant la distance entre les collèges et les domiciles, nous risquons de rendre les trajets plus longs et plus dangereux », alertent les parents.

« Frères et sœurs seront séparés »

Ils s’inquiètent aussi pour les fratries. « Comment gérer cette réalité où les frères et les sœurs ne pourront plus se rendre ensemble au collège ? » Et pour les enfants qui ont noué des liens avec leurs camarades dès l’école. « Ils vont être répartis dans des établissements différents. Or, les relations sociales sont une partie essentielle de l’enfance. »

L’aspect financier est également important à leurs yeux. « Y aura-t-il des aides ou des transports scolaires mis en place par le Département ? » Dans ce quartier sud-gare, les habitants sont plutôt favorisés, mais ils ne veulent pas être caricaturés comme des privilégiés. « Les impôts que nous payons doivent contribuer à une meilleure qualité de vie pour nos familles. »

Quelle efficacité pour la mixité sociale ?

Plus généralement, les parents d’élèves de l’école Albert-de-Mun s’interrogent pour savoir si une telle réforme va réellement favoriser la mixité sociale. « On nous présente des statistiques, des chiffres. Y a-t-il des études fiables, des preuves tangibles que ces mesures produiront les résultats escomptés ? »

Selon eux, il serait plus judicieux d’allouer ces ressources « au fonctionnement des collèges existants, qui souffrent déjà d’un manque criant de moyens ». À l’issue de la rencontre, les parents espèrent être entendus. Le Département rendra sa décision en fin d’année.

Ecole – Lu dans Ouest-France

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Dans les collèges rennais, une nouvelle carte scolaire pour favoriser la mixité sociale

Le département d’Ille-et-Vilaine va consulter les parents des futurs collégiens pour engager une refonte de la carte scolaire, à partir de la rentrée 2024. Avec davantage de mixité sociale, il espère renforcer l’égalité des chances et de la réussite de tous les élèves.

À partir de la rentrée 2024, la nouvelle carte scolaire va concerner les collèges publics de Rennes et de la première couronne.
À partir de la rentrée 2024, la nouvelle carte scolaire va concerner les collèges publics de Rennes et de la première couronne. | ARCHIVES OUEST FRANCE

La mixité sociale à l’école fait beaucoup parler en ce moment. Gaëlle Rougier, adjointe à l’éducation à la ville de Rennes, souhaite que l’enseignement privé s’investisse davantage, car « il attire plutôt des publics favorisés ». De son côté, Michel Pellé, directeur diocésain de l’enseignement catholique en Ille-et-Vilaine, considère que l’école privée « n’a pas à rougir, elle prend toute sa part au service public d’éducation ».

Les écarts de réussite

Le conseil départemental, pour sa part, réfléchit à une profonde refonte de la carte scolaire des collèges publics rennais à partir de la rentrée 2024. Toujours pour favoriser la mixité sociale. « Toutes les études le montrent, c’est en France que les écarts de réussite se creusent le plus à l’issue de l’école », constate Jean-Luc Chenut, le président du Département.

Jeanne Larue, vice-présidente du conseil départemental d’Ille-et-Vilaine en charge de l’éducation, avec Jean-Luc Chenut, président. | OUEST-FRANCE

« Le statu quo n’est pas une solution. La volonté politique seule ne suffira pas, mais sans volonté politique, on ne bougera pas. » Un constat partagé par Jeanne Larue, vice-présidente en charge de l’éducation. « En fonction des quartiers, les inégalités scolaires ne font qu’aggraver les inégalités sociales. »

Une réunion avec les parents

Le conseil départemental va donc faire évoluer les périmètres de recrutement des collèges publics. Depuis un an, il a engagé une vaste réflexion en lien étroit avec les services de l’Éducation nationale et les communes concernées (la Ville de Rennes et sa première couronne). Les parents d’élèves sont également associés (ceux dont les enfants sont scolarisés du CP au CM1 dans les écoles de Rennes, Chantepie, Saint-Grégoire, Thorigné-Fouillard et Vezin-le-Coquet).

La concertation va débuter dès ce mois-ci. Lundi 5 juin, une rencontre avec l’ensemble des parents volontaires aura lieu aux Archives départementales, dans le quartier de Beauregard, afin de réaliser un diagnostic. Entre le 12 et le 20 juin, des ateliers vont se tenir dans quatre secteurs, pour s’exprimer sur les différents scénarios. En fin d’année, le Département tranchera sur la nouvelle carte scolaire.

Lire aussi : ENQUÊTE. À Rennes, la mixité scolaire en panne dans les écoles, collèges et lycées

Plusieurs scénarios possibles

À quels changements faut-il s’attendre ? On le saura en fin d’année, puisque la carte scolaire des collèges publics va changer progressivement en 2024, 2025 et 2026. Mais dès à présent, on peut imaginer des scénarios innovants, à l’image de ce qui a pu être réalisé dans d’autres grandes villes en France, comme à Toulouse.

« Les écoles ne seront pas nécessairement rattachées au collège le plus proche, prévient Jean-Luc Chenut. Cette logique de proximité a tendance à pérenniser des situations de ségrégation sociale. » Un secteur multi-collèges existe déjà depuis 2016 avec Rosa-Parks, Emile-Zola et Anne-de-Bretagne. Il permet à des élèves de Villejean de fréquenter des collèges du centre-ville.

Et dans le privé ?

Autre pratique qui pourrait voir le jour à Rennes, « la montée alternée, avec un binôme de collèges. Une année, tous les 6e vont au collège A. L’année suivante, tous sont accueillis au collège B, décrit Jeanne Larue. Cela permet un brassage. »

Fermetures de classes, enseignants non remplacés : l’école publique est-elle menacée ?

En parallèle, le Département mène des discussions avec la Direction diocésaine de l’enseignement catholique. « À la différence du public, il n’y a pas de carte scolaire, rappelle Jean-Luc Chenut. Mais nous travaillons sur les crédits d’investissement mobilisés au titre de la loi Falloux en privilégiant, par exemple, les établissements qui pratiquent la tarification à trois niveaux. »